vallée d’Ossau : grand huit au cirque de Besse


le Sesques depuis la crête du pic Montaut (credit : JMA)

Plus bas : 840 m Pk entrée de Goust
Plus haut : 2014 m lac du Montagnon
Dénivelé : 1577 m
Distance parcourue : 17,3 km
Marie Escale, Marie-Thérèse Correia, Jean-Marc Arto, Didier Mazoin, Bernard Boutin
Météo : beau sans vent
Date : 27 avril 2023

Une précédente sortie, depuis Goust vers le cirque de Besseᵗ (ᵗ= toponymie – voir au bas du compte-rendu), avait permis de découvrir un cheminement aller et un cheminement retour originaux, nouveaux pour l’Intello, loin des « sentiers battus » ! (Merci JLG, voir ICI). Seul le final, au retour, avait présenté quelques difficultés d’orientation pour rejoindre, au bas de la forêt du Bouerzy, le « passage de Bouerzyᵗ » creusé dans la falaise, abrupte et large, située sous la forêt. Raison de plus pour y retourner afin de « peaufiner » son approche.
Remontée depuis le plateau de Lusque du vallon de l’arrec de Besse qui conduit au cirque du même nom. Belle forêt de bouleaux. Cheminement bien identifiable malgré l’absence de cairns et autres fléchages. Arrec de Besse gonflé par la fonte des neiges. Passage délicat. Beaucoup d’eau partout d’une façon générale. Bès, selon le Palay : déversoir, ruissellement.
Du bas du cirque, remontée vers le fond du cirque, imposante falaise calcaire qui paraît infranchissable. Quelques isards bien tranquilles. Quelques névés achevant de disparaitre.
Cap sur l’Escala. Sous la falaise, un virage à 90° à droite et montée ferme en direction de l’Escala. Pas de neige « intempestive ». Sous l’Escala, virage à gauche et remontée en direction de la crête. Main au rocher de temps à autre. Ouvrir les yeux pour ne pas s’embarquer sur des pentes rocheuses abruptes. La Mule, le nez dans le guidon, rate sur sa droite une série de point bleu, peints sur les rochers, et s’embarque là-où-il-ne-fallait-pas. Retour en arrière délicat.
Le reste de l’équipe, plus izard que Mule, trace devant. Crête atteinte. Neige sous les pieds. Une ultime traversée et le lac du Montagnon, couvert de neige, est là. Jean-Marc et Marie-Thérèse font un saut à l’Escalaᵗ tout proche. Pas de sortie, sans sommet pour Marie ! Chose faite.
Pause au dessus du lac. Devant, tout est en neige. Le Montagnon d’Iseye et le Mardas seront pour plus tard.
Descente vers le col de la Taillandère, par où arrivent de nombreux randonneurs depuis Aydius. Bermudas et tennis pour certains : « 90% des décès dans les Pyrénées sont dus à des glissades ». De son côté, Didier a mis ses crampons de forestiers.
Inflexion sur la droite pour rejoindre le crête fleurie de Besse. Peu de fleurs pour l’instant mais, comme toujours, de belles vues vers le vallon d’Arrioutort et le cirque de Besse.
Au col de Seous, descente vers la cabane de Besse et retour sur le cirque. Les filles filent directement rejoindre le col d’Abet. Les garçons montent en direction du pic Montaut et de sa crête sud pour la parcourir jusqu’au col d’Abet en passant par le Pèneᵗ Hourqueᵗ. Très, très belles vues au sud, vers le Sesques et la longue succession de cascades qui part, au-dessus du lac d’Isabe à environ 2200 m pour finir bien plus bas vers 1400m. Près de 800 m de chutes d’eau sous nos yeux ! A lui seul ce spectacle justifie la sortie.
Au col d’Abet, regroupement et basculement vers le sud pour rejoindre l’Arrec de Bouerzy. Traversée. Au bord d’une mare, trace d’un bain de boue pris par un sanglier. Plutôt rare à observer.
Entrée dans la forêt de Bouerzy pour rejoindre Goust par le « passage de Bouerzy ». Belle forêt de hêtres où le GPS s’avère utile. De multiples sentes recouvertes de feuilles. Pas de cairns. Des marquages rouges dont on ne sait l’origine. Marquages forestiers ?
Pour rejoindre la sente finale qui conduit au « passage de Bouerzy », taillé dans la falaise, avançons au cap. Quelques passages assez raides sur des pentes couvertes de feuilles et la sente est là, à 1140 m. Une fin de sortie à ne pas rater. A ne pas trouver le passage, nous aurions dû remonter au col d’Abet à 1652 m car des falaises improbables, noyées dans la forêt, empêchent toute navigation à vue !
Final en Z et arrivée à la voiture. Mule plutôt fourbue. Intello plutôt satisfait : contrat rempli, belles crêtes de Besse parcourues, montée et descente, au cirque de Besse, « hors pistes » maitrisées. A refaire pour peaufiner (encore) l’accessibilité au « passage de Bouerzy ». Toujours des raisons pour à aller vers Bès (Besse depuis le passage des cartographes napoléoniens).
A plus sur les sentes.

– par Beñat

Les randos d’avant : c’est ICI
ᵗ Séquence toponymie (source le Palay, le Bourbon, l’inspiration) :
– Bouerzy du gascon bouès, boès pour bois (Palay + inspiration)
Arrec en gascon pour rivière, gave
– Besse du gascon bés pour ce qui coule, flue, déversoir, ruissellement de l’eau (Palay + inspiration).
Pène du gascon pour pointe, pic (Palay)
Hourque du gascon pour fourche (Palay)
– Escala du gascon escalà = passage difficile en forme d’escalier (Palay)
Crédit photo : Marie Escale, Marie Thérèse, Jean-Luc , Bernard Boutin
Cliquez sur la première photo pour faire défiler la galerie

Laissez un commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s