Boucle Lariste – Burcq ou comment finir 2018 en beauté !


crête de Burcq

Départ : pk Aumet au-dessus de Lhers, vallée d’Aspe (1108)
Destination : pic Lariste (2168), col de Pau (1942) et pic de Burcq (2105)
Encadrant : Jean-Maurice Cazaux-Bic 
Participant : Bernard Boutin
Météo : très belle journée ensoleillée (sans rafale : enfin !)
Température : fraiche
Date : 31 décembre 2018

Une collective pour le dernier jour de l’année. Terminer 2018 en beauté. Une belle idée !
Départ Pau, 7h15 : une épaisse couche de brouillard recouvre la région. Galère sur la nationale Gan-Oloron : purée de poix épaisse dans la nuit, tout plein de virages, dans tous les sens, des ilots de séparations ici et là, des intersections. Vraiment pas sympa. Que fait Macron !
Gare d’Oloron : nous nous retrouvons en « petit comité » : un encadrant, un participant. Pour la participant, c’est génial d’avoir un encadrant à lui tout seul. Jean-Maurice Cazaux-Bic aux petits soins. Là-haut, crampons sous les pieds, sur les pentes plus ou moins raides, plus ou moins en dévers, son attention ne se relâchera jamais : « Ça va ? ». C’est bref. C’est répété avec régularité. Au fil des kilomètres, l’encadrant voyant l’encadré, nouveau pour lui, plutôt à l’aise. Le rythme des « Ça va ? » ralentira. Jamais, il ne se tarira.
Départ depuis le parking d’Aumet pour la cabane de Bonaris. Cheminement tranquille. Quelques flaques d’eau gelées. Se méfier. Rattrapage limite pour l’encadré…
Discussions : les CAF de Pau et de la vallée d’Ossau, les Gilets Jaunes, pastoralisme et/ou vie sauvage, la cotation des collectives etc. Ces deux-là, il ne fallait pas qu’ils se rencontrent ! Trop à échanger.
Cabane de Bonaris, direction est prise vers le col de Lariste (2019). Cheminement hors sentes, la neige arrive. Contournement divers. La pente se raffermit. Main au rocher. Petites difficultés et le col est atteint.
Au col, vues magnifiques : plein sud, la Punta de Oza et le Castillo de Acher. Sur 180°, la palette est trop grande. Impossible à résumer. D’Anie à Collarada et plus.
La neige est bien présente. Ferme voire taulée. Crampons chaussés. Elle accompagnera les randonneurs pendant plus de 6 kilomètres. Du col de Lariste jusqu’à la cabane de Bonaris en passant par le col de Pau (2 fois) et le pic de Burcq. Marcher les pieds écartés (un peu), planter le talon dans les descentes, léger « canard » aussi, pied aval horizontal dans les montées… Cramponner sur une aussi longue distance, chose rare pour deux skieurs de randonnée.
Direction le pic Lariste par la crête. Corniche en neige pour commencer. Une « goulotte » plutôt risquée, côté nord bloque le cheminement. Alternative : rebrousser, descendre (assez) au sud et contourner. Pas trop tenté par la manœuvre. Le Lariste sera pour la prochaine fois. Il est là à deux encablures. Comme si déjà fait.
Retour au col et continuation direction SE vers le col de Pau. Passage sous la Marmina et le Cotdoguy. Que de noms à apprendre, en plus souvent en deux langues !
Le cheminement, crampons aux pieds, alterne, au début du moins, entre neige et herbe.
Au col de Pau pour les uns, Puerto del Palo pour les autres, un randonneur espagnol. Solitaire, il attend, depuis 2 heures, des amis qui doivent arriver depuis le secteur Arlet. Curieux endroit où se donner rendez-vous. Il ne veut pas aller à leur rencontre. Les pentes, plein nord, sous le pic de Burcq, sont totalement enneigées. Une neige ferme et taulée : un risque certain. Il a raison d’attendre.
Sous le col de Pau, côté sud, de nombreux izards nous observent, sur une crête sans neige. Bizarre, ils ne s’échappent pas. Contents de voir des bipèdes ?
Cheminement toujours en neige vers le col de Burq. Pas de difficulté particulière. Des pentes enneigées régulières. Remontée au pic du même nom. Bonne séance photo. Vent frais et replis, de quelques mètres, sur les pentes sud. Pause face au soleil. Très beau coin.
Retour sur le col de Pau. Le randonneur espagnol n’est plus là. Il a du retrouver ses amis.
Plongée plein nord, sous le Cotdoguy vers le Boucau et la cabane de Bonaris. Beau petit massif du Boucau avec un tendre éclairage de soleil (déjà) couchant.
A la cabane, les crampons sont enlevés et lavés à la fontaine. Une belle expérience que ces 6 km cramponnés ! Pas de fatigue particulière le lendemain.
Retour sur le départ. Des touristes montent alors que le soleil descend. A chacun son rythme.
Une belle boucle qui gagne à être « revisitée » en restant en ligne de crête du Lariste au Burcq en passant par Marmina et Cotdoguy.
Réveillon tranquillou, les étoiles dans la tête…

– par Beñat

Le verdict :
– Point le plus bas : parking Aumet 1108 m , le plus haut : pic de Burq 2105 m, dénivelé : 1240 m, distance parcourue : 15,7 km, temps de la sortie : 6h50, carte 1547 OT
– Les randos d’avant : c’est
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– Crédit photo : Beñat

vautour et Ossau (au centre)

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