Mailh Massibé : Course contre la pluie


le Mailh Massibé : c’est « tout dret ! »

Départ et arrivée : parking à 600 m au-dessus de la Chapelle du Houdas
Destination : boucle passant par le Mailh Massibé
Qui : collective du CAF encadrée par Bernard Boutin, assisté par Cathy Roques
Date : 31 mai 2018
Météo : brumeuse. Quelques gouttes à 5 minutes de la fin.

Première sortie collective, comme encadrant, dans le cadre du Club Alpin Pau-Ossau pour le « rapporteur ». Un baptême du feu en quelque sorte. De feu, il n’en fut point question mais plutôt de pluie. Méteo France annonçait la veille que, depuis le début de l’année, il est tombé, sur le Béarn, 50% de précipitation de plus que la normale. De quoi faire tomber le moral dans les chaussettes. Même celui de Lélé !
Le « multimodel » de Météoblue prévoyait rien de bien nouveau pour la journée : le ciel devait nous tomber sur la tête dès le début de l’après-midi. Conséquence, la course en montagne devenait course tout court (enfin presque).
7h45 : top départ. 14h27 : le drapeau à damier est agité. Il pleut depuis 5 minutes. Pari gagné. Enfin, presque.
Le vert et l’humidité ambiante dominent. Boue sous les pieds. Brune et brouillard marquent le paysage. Pause rapide à la cabane de Las Bordes et continuation du cheminement dans la forêt. Il ne pleut pas mais déjà les chaussures sont trempées.
Sous la cabane de Crambots, la forêt s’efface. Le vallon, qui conduit à la crête de la Sède de Pan, se termine par un collet sans nom. La pente est franche. Essoufflement pour certains. Une langue de neige à passer et le plateau est atteint. Le Mailh Massibé est devant. Lui, et son collègue Montagnon jouent à cache-cache dans le brouillard. Neige sous le col de Lansatte. Humide, elle porte bien.
La montée au Mailh Massibé se fait hors neige. 10h38 au sommet. Pas de vue. Brume et brouillard nous entourent. Trop tôt pour déjeuner. Courte pause et descente vers le col de Losque.
La crête qui monte au Montagnon rappelle de bons souvenirs à Lélé, Jean-Claude et Bernard. Ce ne sera pas pour aujourd’hui : les nuages s’y accrochent. Pas attirant du tout.
Sous le col de Losque, longue traversée dans la neige pour rejoindre le col de Lansatte. Jean-Claude trace sans difficulté. La neige ne demande que cela.
11h10 : petit belvédère dominant le vallon de Gey, en Aspe. Pause-déjeuner. Toujours pas de soleil. Le Mailh Massibé est à deux pas et la conversation ne parle que du Toubkal et du Grand Paradis. Au CAF, ils sont insatiables. Après quoi courent-ils ?
Déjà les sacs se referment. Eviter la pluie promise. Pas de sieste pour le « Lion de l’Atlas »: « Printemps pourri » lâche de dépit Brahim.
Traversée de la belle estive d’Esturou. Direction le col d’Aran. Le brouillard va et vient. Le GPS est parfaitement dans son rôle.
Au col, débat et votation populaire : « Faire la crête de Saubajot ou descendre plus rapidement, par la Coume de la Herrère, vers la cabane Las Bordes ? ». Lélé persuade le collectif de prendre la crête malgré les risques de pluie. Réponse collective : « D’accord, mais s’il pleut tu payes le pot de fin de sortie ! »
Moment ludique sur la crête calcaire qui demande une attention continue : 953 m à parcourir avec les pieds en « mode agile ». Il ne pleuvra pas mais le brouillard « brouille » toujours la vue.
Pause, à nouveau rapide, à la cabane de Las Bordes et c’est parti pour le final qui passe par le cheminement de la montée. Quelques genoux se font remarquer. Pour y faire face, les uns ralentissent, les autres accélèrent. « A chacun sa vérité ».
La couverture nuageuse ne laisse rien envisager de bon. Le « multimodel météo » va-t’il tenir ses méchantes promesses ?
14h20 : la pluie se met à tomber. Heureusement ! Sans elle, on aurait pu dire que le rythme soutenu de la sortie ne se justifiait pas. Elle est là et au bon moment. Le seul acceptable : celui de la fin de la randonnée. 14h27 : parking rejoint.
Après un hiver passé à scruter les couches de neiges, voilà un printemps passé à scruter le ciel. Les Pyrénées ne sont plus ce qu’elles étaient !
Un grand merci à toute l’équipe pour ne pas avoir « compliqué » la vie du primo-encadrant : Josette et Jean-Claude, les locaux ossalois de l’étape, Serge l’aspois, Lélé, Karine, Michel, Brahim, tous plus ou moins palois. Ambiance conviviale tout du long.
Un grand merci aussi à Cathy, co-encadrante toujours souriante, pour cette première « échappée belle » en parfaite parité.
A plus sur les sentes.

– par Beñat

Le verdict :
– Point le plus bas : 865 m (pk à 600 m au-dessus de la Chapelle du Houdas), le plus haut : 1962 m (Mailh Massibé), dénivelé montant et descendant : 1200 m, distance parcourue : 15,2 km, durée de la sortie : 6h45
– Encadrant : Bernard Boutin
– Co-encadrant : Cathy Roques
– Participants : Brahim Amaziane, Josette Coumes, Serge Depart, Michel Leshauries, Karine Marsan, Michel Monbeig, Jean Claude Mourterot
– Les randos d’avant : c’est
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pot de fin de sortie à la Taverne – Louvie-Juzon
la trace du jour

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