Crête du Rey : très ludique !


« les indiens dans la jungle ! »

Départ et arrivée : pk au-dessus cimetière de Louvie-Juzon
Destination : petit Rey, soum de las Picarras, crête du Rey, cols deus Coigts, cabane deus Coigts et retour par face nord du massif
Qui : collective du CAF emmenée par Jacky Gaüzere
Météo : menaçante un instant, bonne au final

Randonner au « Rey » est la sortie la plus proche de Pau: 25 km depuis le parking du Pont d’Oly ! Surtout ne répétez à personne qu’à 30 minutes de Pau, on peut crapahuter. Sinon, les nordistes vont nous envahir! D’ailleurs, sans eux, on est déjà bien assez nombreux lors des collectives. Jugez-en : 15 participants rien que pour celle du jour.
7h45 : départ sous la conduite de « mézigue », votre « rapporteur » de service. Pour lui, c’est le baptême du feu. Une première comme co-encadrant. La trouille au ventre : « Pourvu que je ne les perde pas en montant ou… que je ne me perde pas ». Ne pas se bruler les plumes alors que 14 randonneurs vous suivent pour la première fois. Cela dit, Jacky veille…
Objectif le Petit Rey pour commencer. Co-encadrant mène la danse. La montée est franche. Humide, le rocher sous la sente peut être traître. Méfiance et attention redoublée.
Les 15 passent. Encore faut-il s’en assurer ! Pas simple quand on est devant, le nez dans un GPS qui ne fonctionne jamais tout à fait comme souhaité.
Avoir un oeil sur le GPS, un sur la piste devant et un derrière pour voir si la troupe suit. « Diou Vivan », c’est pas gagné d’avance ! Comment font-ils donc ?
Jacky : « trop vite. On fait du 500 à l’heure ». Lever le pied. Freiner les grandes jambes. La pente est assez forte sur toute la montée. Malgré le ralentissement, le dénivelé continue à avancer rapidement.
9h30, la crête est atteinte à un col « entre les Rey ». Vue plongeante sur le plateau de Castet et au loin la chaine des Pyrénées. A l’ouest, le Petit Rey est rejoint en quelques minutes. Photo.
Retour vers le col pour reprendre vers l’est et le Soum de las Picarras, atteint, lui aussi, en peu de temps. La partie ludique de la sortie peut démarrer. La crête s’enfonce, dans une épaisse forêt, mélange de buis et d’hêtres, au milieu d’affleurements calcaires.
Main au rocher. Petits passages d’escalades. Brèches. Fouillis de branchages. « Les indiens dans la jungle » : c’est nous ! Rien de bien compliqué pour un moment « fun » qui se prolonge sur près de 2,8 kilomètres avant d’atteindre le col Deus Coigts (dixit GPS).
Ceux qui n’aiment que la vue en sont pour leurs frais. Pourtant les futaies élancées de hêtres sont belles et le soleil, enfin levé, permet de doux éclairages. Sous-bois rafraîchissant.
Tout en cheminant, Gaston me fait remarquer que tous les lieux portant le nom de « Rey » se situent au pièmont, à l’entrée des vallées. Le Rey où nous sommes, le Prat del Rey, le Turon d’Aurey etc. Les vallées autrefois étaient des républiques autonomes gérées par des « Fors » (lois). Elles échappaient au pouvoir royal. Au-delà de la vallée, commençaient les territoires du Roy ou Rey. Ces noms en Rey ne seraient là que pour délimiter les confins du royaume avec des républiques valléennes férocement « indépendantistes ». Cela ne vous rappelle pas quelques chose de très actuel ? Les « problématiques » basques et catalanes !
Au col, descente, face sud, à l’agréable cabane Deus Coigts. Pause casse croute et 3 bouteilles pour se requinquer. Au CAF, on a toujours un petit quelque chose à célébrer. Pour Pascal, un anniversaire : Jurançon. Pour Jacques, l’amitié et la convivialité : Bordeaux. Pour Bernard, une première : Rioja « El Coto ». Une bodega à visiter du côté de Logroño… Café offert par Lélé. Chocolat, fromage, olives tournent. Vive la vie !
Pas le temps pour la sieste. Pourtant Brahim est déjà en position allongée ! Pour les uns, il faut être de retour à Pau rapidement, pour les autres la menace d’orages et le temps perturbé incitent à avancer.
Long cheminement dans les bois sur la face nord du Rey. Passage par l’abreuvoir de Peyrehourcade. Jonction avec le cheminement de la montée. Descente finale et « course » terminée à 14h15. Un record !
A l’auberge du Caviste, la terrasse est sympa. Un bon spot pour faire les comptes – exceptionnellement léger cette fois-ci – et se dire tout le bien que l’on pense de ce Rey, situé à deux pas de la maison.
A plus sur les sentes.

– par Beñat

Le verdict :
– Point le plus bas : 470m (parking au dessus du cimetière de Louvie-Juzon ), le plus haut : 1349m (soum de las Picarras), dénivelé montant et descendant : 1125 m, distance parcourue : 11,5 km environ, durée de la sortie : 6h30
– Encadrant : Jacky Gaüzère
– Co-encadrant : Bernard Boutin
– Participants : Brahim Amaziane, Gaston Bonnecaze, Alain Colman, Renée-Laure Chabrier, Josette Coumes, Jacques Darmony, Amélie Girard, Pascall Guerin, Gérard Lacaze Labadie, Michel Leshauries, Henir Michel Lievin, Michel Monbeig, Cathy Roques
– Phy 3, Tec 3, De 1200m, Dis 12km
– Les randos d’avant : c’est
– Passez le curseur de votre souris sur les photos pour faire apparaitre les commentaires ou cliquez sur la première photo pour dérouler le diaporama.

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