Plus bas : 445m (Izeste)/875m (Bénou)
Plus haut : Escurets 1420 m, Bersaut 1368 m
Dénivelé : 1100 m (Izeste), 900 m (Bénou)
Distance parcourue : 18,4 km (Izeste), 15,5 km (Bénou)
Participants le 10: Didier Mazoin, Olivier Jean, Bernard Boutin
Participants le 12: Brahim Amaziane, Francis Bellocq, Sylvie Darrouzin, Marie-Noelle Delaby, Juan-Miguel Izquierdo, Nadine Laborde, Henri-Michel Lievin, Hélène Moinet encadrés par Jacky Gauzëre et Bernard Boutin
Météo : grand beau temps frais, bonne luminosité
Date : 5 janvier 2023
10 janvier : repérage d’un éventuel cheminement depuis la grange de Lanne à Izeste vers le lieu-dit Trescaze avant de rejoindre Bilhères. Très vite la pente se fait forte, les sentes disparaissent, les ronces et fougères apparaissent dans une forêt dense. Une session sanglier de près de 200 m de dénivelé démarre sur près de 1,4 km. Didier, ancien pisteur aux chasseur-alpin, est dans son domaine. Marchons au cap grâce aux GPS. Sous nos pieds, rien que du sous-bois pentu, couvert de feuilles et terre humides. Surtout ne pas glisser au risque d’aller buter contre des troncs d’arbres. Attention requise. Un pensum d’une heure avant de trouver la sente qui conduit vers Bilhères. Une sortie où ne pas emmener une collective… à moins d’aimer « perdre des clients » !
Continuons ensuite en mode « cool » pour rejoindre la route qui monte au Bénou puis, une montée bien signalée vers la chapelle du Houndas, les cromlechs de Lou Couraus et finir au Bersaut, modeste belvédère avec une vue magnifique sur le pièmont. Pause casse-croûte.
Retour par la glissoire du Zoum qui traverse, par une longue succession de Z descendant, le bois d’Arudy. Cheminement, exclusivement sous les bois, en face nord : pas de soleil. Température fraiche. Pas top !
Montée et descente de ce circuit : des pensums à titre divers.
12 janvier, en collective cette fois-ci. Départ du Bénou, alors que le soleil apparait. Montée facile – et non sanglier – vers le Bersaut, en passant par la cabane du Lazercou. Démarre alors un cheminement facile sur les crêtes qui dominent le Bénou au sud et le pièmont au nord. Très belles vues à 360°. Soleil. Sortie « débonnaire ». Passage à la cabane du Castillou, aux pics de la Brèque et d’Escurets.
Pause face au nord, dos aux Pyrénées. La plaine est si belle. Immédiatement sous nos yeux : Arudy, Buzy, Buziet, Ogeu, Oloron (de droite à gauche). Décor parfait, léché, à dimension humaine. Alternance de villages « gaulois » proprets, de prés, de bosquets. Tout semble tranquille. Si simple…
Pour célébrer les beautés alentour, moment pousse-café calvados, armagnac et liqueur d’orange. Toujours raisonnable : 2, 3 gouttes versées dans les bouchons. Jamais plus.
Reprises de la traversée de la crête jusqu’aux Hourquettes de Baygrand. Plongée côté sud pour rejoindre le col de Marie Blanque (référence faite au vautour d’Egypte ou Percnoptère. Plus sur le sujet : ICI. Sentes envahies par la végétation. Boue sous les pieds mais beau soleil sur nos têtes.
Du col, descente vers le fond du plateau du Bénou. Magnifique espace d’estives sans vaches, ni brebis. Herbe verte déjà grasse. Calme absolu.
Beaucoup d’eau dans l’Arriou Tortᵗ. Réflexion partagée entre Nadine et BB : « où sont donc les pesquits et verons que nous y péchions dans les années soixante ? » Recul du vivant implacable…
Arrivée au parking. Du monde partout autour. A 500 m de là, personne.
Le Bénou, ses crêtes, à revoir, de temps à autre, en famille. Hors saison. Si beau, si calme, si proche de Pau.
A plus sur les sentes.
– par Beñat
Les randos d’avant : c’est ICI
ᵗ Séquence toponymie (source le Palay, le Bourbon, l’inspiration… ) :
– Escurets du gascon curetas, curèrs = cuvettes, combes, petites dépressions (Bourbon)
– Bilhères du latin villa et suffixe diminutif -ellas = petites propriétés
– Houndas : du gascon hount = source
– Arriou Tort du gascon arriou = ruisseau et tort = tordu, sinueux, méandres (Palay)
Crédit photo : Sylvie Darrouzin et Bernard Boutin
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La mule et l'intello 