
Plus bas : parking Labérouat 1430m
Plus haut : Soum Couy 2310m
Dénivelé : 1331m
Distance parcourue : 16,1km
Participants : Didier Mazoin, Olivier Jean, Bernard Boutin
Météo : beau temps
Date : 13 octobre 2022
Départ Labérouat, remontée classique du bois du pas d’Azuns pour arriver à la cabane d’Ardinetᵗ (ᵗ= toponymie. Voir au bas du compte-rendu). Belle cabane propre avec, chose devenue rare dans les Pyrénées, un point d’eau qui coule à plein régime. A la cabane, le cap est donné vers la brèche d’Ardinet qui permet de rejoindre la crête des Orgues de Camplong. Vu d’en-bas, cela paraît impossible à gravir : peu ou pas de sentes. Approche sous la brèche délicate pour cause d’herbe épaisse et humide. Surtout ne pas glisser. Y-a-du-gaz ! Penser à acheter des crampons forestiers.
Attaque de la brèche elle-même : bâtons rangés, casque mis, piolet utilisé comme un pic pour l’enfoncer par la tête dans la pente herbeuse. Pierrailles fuyantes au centre de la brèche mais, le rocher est ferme sur les côtés et, assure de bonnes prises. Au final, la brèche est plus aisée à remonter que son approche en herbe humide. Un moment de concentration fort avec un final sympa.
Remontée de la crête des Orgues de Camplong. Arrivée aux Tourelles. Deux sommets côte à côte. Descente dans le vallon, entre Pasᵗ d’Azuns et Pas de l’Osque. Montée dans la pierraille vers un Pas sans nom, situé au-dessus du Pas de l’Osque, que nous baptiserons le « pas des trois vaillants ». Un peu de main au rocher au final.
Longue remontée en longeant la crête qui mène au Soum Couyᵗ. La Mule laisse échapper Didier et Olivier. Suivant la trace GPX, elle ne les retrouve pas et finit par rebrousser chemin. Toujours personne. Elle entend bien des appels, les croit venant du bas alors qu’ils viennent du haut. Une Mule sourde en montagne. Pas top ! Décidant de repartir vers le haut et le Soum Couy, elle finit par rejoindre les deux compères échappés. Regroupement et pause syndicale, sur les pentes, de 13h pour casser la croûte. Après l’heure, c’est plus l’heure. Dommage, nous aurions été si bien au Soum Couy face à l’Ariel…
Arrivée au Soum Couy. Le ciel est un peu voilé. L’Ariel n’est pas au plus beau. Selfie souvenir et descente avec précaution, dans la pierraille à nouveau fuyante, vers le col des Anies.
Il y a un an, le 21 octobre, Jacky Gauzères, nous avait conduit au Soum Couy en sens inverse à celui du jour. A refaire le parcours dans l’autre sens, on mesure mieux les efforts faits, les risques et décisions pris, le rythme à avoir etc. Pour mieux connaitre les parcours, mieux les maîtriser, rien ne vaut de les faire dans les deux sens.
Sous le col des Anies, dépassons un groupe de 4 randonneurs. Des mourenxois et moneinchons qui reviennent du pic d’Anie. Les seuls bipèdes vus de la journée.
Passage à la cabane de Cap de la Baigt, recherche de l’embranchement, dans le bois d’Azuns, pour rejoindre la cabane de Lacure (trouvé. Une nouvelle sortie découverte se prépare déjà). Pot au refuge de Labérouat et retour, à la maison, fourbus et contents.
A plus sur les sentes.
– par Beñat
Les randos d’avant : c’est ICI
ᵗ Séquence toponymie (source le Palay, le Bourbon, l’inspiration… ) :
– Ardinet : la racine basque et prélatine ardi signifie endroit pierreux. Ce qui est le cas du secteur. Pour le suffixe net ??? (BB inspiration)
– Camplong du gascon camp = champ et long. Plateau en longueur, une fois que l’on est dessus (BB inspiration).
– Pas en gascon = brèche, passage, ouverture (Palay)
Crédit photo : Olivier Jean et Bernard Boutin
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