
Plus bas : parking bois de Bieus 1178 m
Plus haut : soum de Moundaut 2523 m
Dénivelé : 1571 m
Distance parcourue : 17,4 km
Participants : Malika Bellanger, Michel Martin, Bernard Boutin
Météo : beau temps, chaud en fin de sortie
Date : 1er août 2022
Une sortie inhabituelle, au fond de la vallée d’Aspe au dessus d’Etsaut, pour une boucle, dans le sens des aiguilles d’une montre, qui conduit au pic Moundaut, plutôt délaissé au profit de son célèbre voisin, le Sesques et pourtant bien plus esthétique.
7h30, le parking du bois de Bieus est déjà bien garni. Beaucoup de camionnettes blanches : véhicules de bergers ! Trois cabanes, toutes avec 2 bergers/bergères et des troupeaux montant jusqu’à 1000 têtes sont sur la boucle. A discuter avec chacun, la boucle se terminera tard.
Belle hêtraie en direction du col d’Arras. Bifurcation pour partir NE vers les estives de la cabane de Licoué. Traite en cours. Patous calmes. Placée sur des pentes orientées sud, la sécheresse s’y fait ressentir. L’herbe est déjà couleur jaune paille. Ambiance octobre pour un premier août ! Inquiétude.
Successions de petits ressauts à contourner, tout en veillant à longer les pentes du Lespetouse (2376). Un ancien marquage en jaune trace la voie. A l’approche de la crête, reliant Sesques à Lespetouse, les fleurs sont de plus en plus nombreuses (voir diaporama).
Cap vers le col de Sesques : à gauche, le pic de Sesques (du monde sur la crête), à droite le soum de Moundaut (personne sur place). Impressionnante pyramide dominatrice. Esthétique selon Michel qui en apprécie l’allure. Rien à voir avec le Sesques qui serait presque anonyme.
Le final, une montée franche sur une pente assez continue. A ne pas faire si humide. Le plus simple : rester sur le fil de la crête.
Au sommet (2523), belles vues sur les vallées d’Aspe et d’Ossau. Pause méritée après 5 heures de marche. Départ : 8h, arrivée au sommet 13 h. Le bougre se mérite !
Retour sur nos pas et après 200 m, « plongée » dans la direction SW jusque vers 2100 pour aller chercher un collet afin de rejoindre la cabane Cap de Guerren. Un jeune Berger basque précède un troupe de 1000 bêtes et doit s’assurer que celui-ci prend la bonne direction. Suivons les sentes des brebis pour rejoindre la cabane. Eau fraiche sur place bienvenue. Le thermomètre monte au fur et à mesure que nous descendons.
Bizarre cette cabane récente construite au milieu des affleurements calcaires et loin des estives elles-mêmes. Vue de loin, elle semble même exposée aux avalanches. Depuis la cabane, le prochain objectif est en vue au SW : la cabane Salistre.
Traversée du talweg du Pour Mourt et arrivée à Salistre. Deux bergères sur place et une indiscutable touche féminine avec la voile ombragère de couleur orange tendue.
Descente, parmi les champs de fougères, pour rejoindre le vallon de la Baigt de St Cours. Il fait chaud. Jonction avec le GR 10. Les sentes deviennent de suite plus large. Long cheminement tantôt parmi les fougeraies, tantôt sous les hêtraies. Ces dernières : plutôt plus sympa étant donné la chaleur.
Passé le gave d’Esterous, quittons le GR. Cheminement presque à plat pour rejoindre le col d’Arras. Un non-col. Descente finale pour rejoindre la parking et pot de fin de sortie au Permayou.
Une belle boucle appréciée de tous. Esthétique par le parcours, la forme élancée du Moundaut et la diversité des vues et des échanges procurés.
A refaire en collective courte, avec quelques modifs sur le parcours et… sans prendre le plaisir de discuter avec les nombreux bergers du coin ! Trop long autrement.
A plus sur les sentes.
– par Beñat
Les randos d’avant : c’est ICI
Crédit photo : Bernard Boutin
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