Laruns : boucle crête fleurie de Besse et Lasnères


pic Lasnères

Plus bas : 560 m (parking Barthèque à Laruns)
Plus haut : pic de Lasnères 1995 m
Dénivelé : 1550 m
Distance parcourue : 15,9 km
Participants CAF de Pau : Alain Colman et Bernard Boutin.
Météo : très belle journée chaude
Date : 18 mai 2022

Une collective à deux ! Oui, oui, c’est possible. Merci à Alain d’être venu avec moi à la découverte de cette belle boucle si proche de Pau. Au départ de Laruns, montée, par le bois des Taillades, au plateau d’Arrioutort. Pour ceux qui n’aiment pas les forêts : s’abstenir ! Il faut 1000 m de dénivelé pour sortir du bois et enfin voir, pas très loin, la cabane d’Arrioutort. L’Intello aime. Les forêts ont tant à montrer et tant à raconter. L’âme des anciens y aurait même trouvé refuge…
Arrivés au plateau, sur la droite, face à nous, le pic de Lasnères, objectif du jour. A gauche, l’Escala. Au centre, l’antécime du Montagnon d’Iseye.
Continuation vers le col de Besse sur notre gauche. Vite atteint, démarrons la traversée de la crête qui conduit sous les pentes de l’Escala. Légèrement aérienne, demandant de mettre la main au rocher deux à trois fois, elle n’est pas un territoires de prédilections pour les brebis, chevaux ou vaches qui montent au plateau de Besse ou au vallon d’Arrioutort. La flore y est naturellement protégée et le festival multicolore peut démarrer sous les pieds : renoncules des Pyrénées, jonquilles en nombre. Gentianes des « Alpes » ! et gentianes de Koch, anémones à feuille de narcisse, gentiane jaune et asphodèles (pas fleuris). Plus loin, des euphorbes à têtes jaune d’or, des primevères hérissée et des primevères des bois etc. Magie sous les pieds. Magie sous les yeux avec l’Ossau et le cirque des Sesques sur notre gauche, devant l’Escala et le Montagnon, à droite le Lasnères. Neige sur les hauteurs. Pas de trace animale. Les izards d’avant ne sont plus là !
Sous l’Escala, traversée de petits névés pour rejoindre le col de la Taillandère et grimper sur les pentes assez fortes du Lasnères. Au compteur, cela fait plus de 1500 m de dénivelé depuis Laruns. Les jambes soufflent. La Mule râle. Comme d’hab !
Plus tard, brebis, chevaux et vaches seront là au moment de l’estive. Résultat : sous nos pieds, le tapis de fleurs s’est singulièrement appauvrit. Pas totalement : un très beau champ de jonquilles, en descendant sur les pentes NNE.
Pause au sommet avant de reprendre la descente vers le col d’Arrioutort, couper les pentes pour rejoindre une sente « intime », sur une croupe, pour rejoindre le bois d’Espouey et descendre jusqu’à Laruns par la rive gauche de l’Arrioutort. Ambiance : « un indien dans la jungle » pendant plusieurs kilomètres. Belles granges d’Espouey au-desssus de Laruns.
A Laruns, boucle intégrale bouclée. Pas de tronc commun entre montée et descente. Un cheminement de descente à refaire pour que la sente reste accessible et ne disparaisse pas dans la nuit des temps. La montée est pratiquée (GR tour de la vallée d’Ossau), la descente est affaire de quelques d’initiés. Dommage, elle est plus belle que le traditionnel « chemin de bergers », tout en pierrailles, reliant Laruns à Arrioutort.
Un boucle à refaire à l’automne. Autre atmosphère.
A plus sur les sentes.

– par Beñat

Les randos d’avant : c’est ICI
Séquence toponymie (source le Palay et le Bourbon) :
Crédit photo : Bernard Boutin
Cliquez sur la première photo pour faire défiler la galerie

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