
Plus bas : 2m (bord du fjord)
Plus haut : 1251m Stáluvárri
Dénivelé : 1288m
Participants : toute l’équipe
Pour le graal, la sacro-sainte poudre, les skieurs prennent des télésièges. Pour nous, ce sera tout simplement le ferry. Sourires radieux pour l’équipe mais aussi pour les nombreux randonneurs européens qui embarquent en même temps que nous. L’homme aspire à de nouvelles expériences.
Traversée du fjord, toujours aussi calme, pour rejoindre Siskkit Dázavággi – oui, vous avez bien lu ! – où nous garons les voitures face à la mer. Départ à la cote – 7 m. GPS mal calé. Montée dans une forêt de bouleaux espacés et souvent abîmés. La faute à qui ? A la rudesse du climat. Climat justement : il fait « chaud ». Retrait d’une couche puis d’une seconde ! « Y’a plus de saison, Madame ! ». Quelques passages sangliers avant que la végétation disparaisse et permette une progression régulière dans une neige ni tôlée, ni trafolée. Montée cool. Didier, parti devant, rejoint une harde de rennes. Un mâle dominateur et inquiet entouré de femelles et jeunes adultes. Beaux bois pour le mâle.
La montée continue toujours au même rythme. Pas de couteau, ni de crampon au programme de la journée.
Une antécime est atteinte. Quand on croit que cela termine, il y en a toujours encore. Xavier annonce un petit reste à faire : 600 m et 75 m de dénivelé. Aussitôt avalés et le Stáluvárri est atteint (1252 m). Pause face à un univers de montagnes aiguisées qui plonge dans le fjord. Le tout dans une lumière pâle et un doux soleil tamisé. L’Intello est parti dans une contemplation sans fin. Le mot magique n’est pas assez fort. Serait-ce tout simplement le Paradis ?
Photo souvenir et début d’une descente où les séries de S vont s’enchainer. Un régal. Les meilleurs moments ski du séjour (à ce jour). Tout du bonheur.
Seul, en bas, le passage de la forêt sera buggy-buggy avec une neige plus lourde et l’impossibilité de slalomer entre les arbres. Final au bord de la mer. Réflexions de Patrick et Bernard sur le nécessaire rabotage d’une couche de 1500 m de la chaîne pyrénéenne. Partir du port de Socoa, skis au pied, pour gravir la Rhune : le bonheur assuré. Reste à attendre la prochaine glaciation. Et, il faudra qu’elle soit de taille !
A la hutte, délicieuse pâtes au Carbonara. Chapeau Didier pour ces bons petits plats préparés en un rien de temps.
A plus sur les pentes.
– par Beñat
Crédit photo : Bernard Boutin
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