Formigal – Anayet : du Plan A au Plan C !


pico de Anayet depuis los Llanos

Plus bas : pk. station Formigal/Anayet 1725 m
Plus haut : crête du Vertice d’Anayet 2440 m
Dénivelé : 780 m
Distance parcourue : 11,9 km
Collective du CAF de Pau : Marie Benichou, Véronique Faivre, Mayalen Soteras, Didier Mazoin encadrés par Jean-Pierre Petit, co-encadrés par Bernard Boutin
Météo : grand beau frais
Date : 27 janvier 2021

L’objectif, le Plan A, était de faire le tour du massif de la Foratata, qui domine la vallée de la Tena, en partant du « haut » du village de Formigal. Si pas possible, un Plan B prévoyait de partir du barrage de La Sarra.
Arrivés sur place, à Formigal, force est de constater que la neige est bien remontée et qu’un portage pour atteindre la neige durerait longtemps. Pour contourner l’obstacle, descente vers la retenue de La Sarra. Sur place, même problème. Neige trop peu abondante. Un mois, de sécheresse et grand soleil, qui se paie cash.
Restait à activer le Plan C. Les encadrants du CAF, c’est comme cela : prévoir en permanence et s’adapter sur le terrain. Coup de violon gratuit.
Direction le parking de la station de ski de Formigal/Anayet. Foule sur place. Odeur de gazole. Musique braillante pour compléter le tableau. Chez eux !
Remontée des pistes pour rejoindre le barranco de Culivillas. Eviter à tout prix les skieurs et surfeurs qui déboulent sur la piste. Remontée brève heureusement : 10 minutes au plus ! Récupérons le calme cher aux randonneurs. Chez nous !
Longue montée dans le talweg, sur la rive gauche du gave. Un rail, creusé par de multiples skieurs de randonnée passés les jours précédents, conduit à un ultime ressaut avant d’atteindre les « Llanos de Anayet » (plateau d’Anayet). Sur les pentes, la neige scintille. Tôle ou glace. Des restes de coulée aussi. Dans le rail, la progression est facile. Série de Z pour passer le ressaut et le plateau apparait d’un coup.
Ce qui frappe d’emblée, c’est la vue directe sur le pico de Anayet (2574). Droit devant nous l’élancement rocheux du volcan rappelle son frère jumeau, » el Midi » des espagnols (2885), « l’Ossau » des français, qui apparait sur la droite, derrière les lacs lovés dans les « llanos ».
Si l’un abrite Jean et Pierre, l’autre ne serait-il pas la résidence de Paul ? Ils se ressemblent tellement. A coup sur, Paul est le cadet. Il a moins grandi mais le géniteur reste le même. Un beau coin. Une réplique d’Anéou… en plus intime.
Traversée du replat (llano = plat en espagnol). Belles vues tout azimut. Moment de répit avant d’attaquer les pentes plus fermes qui conduisent à un collet, situé au nord du Vertice de Anayet. Sous le collet, pose des crampons, pour rejoindre, sans difficulté, la crête (2440). Les skis restent en dessous. Passage un peu expo.
Pause casse-croute au collet. Petit vent frisquet et déjà retour sur nos pas pour rechausser et descendre en direction des Llanos, traverser le lac pour s’attaquer à la Punta Espelunciecha. Enjeu : ne pas friser la correctionnelle ! Nous n’avons que 780 m de dénivelé dans les jambes. La Punta permettrait d’atteindre les 900m. Valse hésitation. Les uns veulent redescendre, les autres arrondir le compteur.
Découverte. Les butées avant de Jean-Pierre forcent la décision. Elles bougent légèrement dans les skis. Vis à resserrer. Malgré la pince à vélo multiprises et le couteau suisse, rien n’y fait. Fond de sac à compléter. Un incident qui règle la valse. L’option retour sur Formigal l’emporte.
Descente dans une neige moyenne. Tôle, croute, poudre alternent et font un mauvais mix. Difficile d’enchainer les S ou de se « lâcher ». Restera au final, la beauté des Llanos dominés par l’Anayet, son Vertice, l’Arroyetas sous l’oeil dominateur de l’Ossau. Y revenir sans faute.
Chez Sancho au Pourtalet, la tarte aux pommes de Mayalen (arrosée par l’auteur d’un excellent Cidre basque) fait des ravages et le gâteau au chocolat de Marie clôturent bien la journée. Un bon final. Comme d’hab.
A plus sur les pentes.

– par Beñat

Les randos d’avant : c’est ICI
Séquence toponymie (source le Palay et le Bourbon) :
– Anayet dérivé de Anaye du basque angi-aiher pour pentes en pâturage et et probablement en locatif.
– Arroyeras dérivé du latin rubeus = rougeâtre + suffixe adjectival pluriel -arias. Sol permien de grès rouge au pic.
Crédit photo : Bernard Boutin
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Cliquez sur la première photo pour faire défiler la deuxième galerie. Photos d’octobre 2015

2 réflexions sur “Formigal – Anayet : du Plan A au Plan C !

  1. J Fagot-Barraly

    Bonsoir Bernard
    Moi aussi j’aime beaucoup ce coin des Pyrénées .J’y suis allé en été 5 fois Des marmottes, des isards ,des fleurs .Seul ennui avant d’atteindre les vrais sentiers il faut se coltiner du goudron

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