
Plus bas : Astún 1730 m
Plus haut : antécime du pic des Moines 2285 m, Belonseiche 2297
Dénivelé : 800 m
Distance parcourue : 10,3 km
Participants du CAF de Pau : Sandrine Delbrel, Bénédicte Puig, Robert Marin encadrés par Bernard Boutin et Dominique Vialatte
Météo : grand beau frais sans vent
Date : 20 décembre 2021
Le blog « la Meteo que viene », tenu à Huesca par Jorge Dihinx pédiatre à l’Hopital, revenait, en cette longue période d’anticyclone avec belles journées ensoleillées et nuits froides, sur les conséquences pour les randonneurs : beaucoup de tôle sur l’ensemble du massif pyrénéen et des glissades très dangereuses en perspective. Seules les pentes sud pouvait être recommandées… passé 10 heures ! Suivait une longue liste de sorties en Haut-Aragon (dommage qu’elles soient, pour la plupart, loin de Pau pour des sorties à la journée) :
« Mejor realizar subidas y bajadas por la misma ladera sur, buscando las clásicas sures del Pirineo aragonés:
– La Pakiza de Linzola desde Linza
– Pico Lariste (suave) o la Punta Agüerri (más vertical) en el Valle de Hecho.
– Bisaurín y Ruabe de Bozo desde el Refugio de Lizara, en Aragüés del Puerto.
– El ramillete de Llena del Bozo, Aspe y Llena de la Garganta en el Valle de Aísa.
– Las sures de los picos Benou y Monjes en Astún.
– Musales, Sanchacollons, Tebarray y Pico Dero Cuello desde Sallent de Gállego, por poner unos ejemplos.
– En Sobrarbe, la sur del Barrosa por el valle de Barrosa o el Marioules desde el valle de Pinarra. El Salcorz por Trigoniero también es de orientación sur.
– En Benasque, todas las sures de la divisoria de los Llanos del Hospital: Mal Pintrat, Sacroux, Tuqueta de Bargues y Mal Plané, entre otros. En Literola, la Tuca Estibeta de Literola, también es un gran descenso orientado al sol. Desde el valle de Estós, las sures del Turón de Frontonet o del Pico de Estós (o Tuca de Dalliu), así como los Gias/Clarabides.
Parmi les propositions, une rapidement accessible : « el pico de los Monjes » depuis Astún (pic des Moines – voir un CR de sa montée ICI) auquel nous rajouterons le sommet voisin Belonseiche, croupe à priori facile vu depuis l’antécime des Moines.
Pour aller de Pau à Astún, rien ne vaut le « petit » Jeep de Dominique. Le terme « petit » c’est pour la pub ! En fait, 5 passagers, 5 sacs à dos, 5 paires de ski… tout y contient et le résultat, malgré la distance, une indemnité kilométrique de 10 euros. Imbattable. Un des véhicules du club les plus adaptés à la montagne. En plus, Domi vous rappellera qu’il peut être utile à dégager la voiture qui aura basculé dans le fossé.
A Astún, au parking, tôle partout autour de nous. Le soleil n’a pas encore frappé. Il est 9 h et non 10 ! Pose des couteaux et remontée facile sur une piste rouge que les dameuses viennent de « traiter ». Cap vers le « barranco del Escalar ». Progression sans difficulté. Remontée du côté ouest du barranco. Série de Z faciles et déjà l’Ibon del Escalar ou de Las Ranas (grenouilles) est là. Pause et soleil. Tomber une couche.
Traversée du lac en direction NE du col des Moines. A 150 m du col, remontée Nord vers la crête qui rejoint l’antécime du pic des Moines. Série de Z (sans difficulté à nouveau). Le soleil fait son oeuvre. Antécime atteinte. Belles vues coté Nord. L’Ossau grand seigneur domine ses vassaux. Photo et pause « banane ».
A partir de là, la descente vers le col du Bènou et la remontée vers le sommet du pic des Moines se fait à pied. Plutôt que de sortir crampons/piolet et passer une heure pour faire un A&R au sommet, décision est prise de faire du ski. Pour cela rejoindre le Belonseiche, avec sa croupe tout enneigée, semble une proie facile.
Dépeautage et série de S, pas toujours évidents. La neige n’a pas encore trop « décaillé ». Randonner : quel jargon ! Sandrine « me titille » pour la crème annoncée sur l’agenda qui n’est pas là. Ce n’est que partie remise. Les pentes du Belonseiche récupéreront le « coup ».
Traversée au-dessus du lac. Repeautage pour monter au col de Audas. Au col, la crête, qui conduit au Belonseiche, est orientée NNE. Tôle en vue. Reste à monter au plus près de la crête, là où le soleil a déjà frappé. C’est parti. Dominique ferme derrière Robert, plus à l’aise qu’il n’imaginait. Série de Z resserrés et attentifs, sur une courte distance. Ce passage : un justificatif pour le 3 technique de la sortie. Final, pour rejoindre la croupe, plus doux.
Au sommet, longue pause au soleil face au sud. Bel endroit. Béné a oublié son pique-nique. Une première pour elle. Solidarité de montagnards : quand il y en a pour 4, il y en a pour 5 ! Plus tard, pour nous remercier, à Etsaut au café « Les Randonneurs », incognito, elle ira régler le pot de fin de sortie. Sympa !
Claquement des attaches. Début de descente. Béné passe devant et coupe la crête pour descendre directement vers l’Ibon. Le passage « compliqué » au-dessus du col est évité. Pente un peu forte sur quelques mètres. Neige ferme qui très vite devient très bonne à skier… jusqu’à la station. Longues séries de S. Satisfaction générale. Pas la crème fraîche annoncée mais de la neige de printemps très « respectable ». A l’arrivée, sourires sur les visages. Une bonne sortie. Un bémol : la course aurait pu être plus longue. Une page à écrire en 2022…
A plus sur les pentes.
– par Beñat
Les randos d’avant : c’est ICI
Crédit photo : Robert Marin et Bernard Boutin
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