
Parking : 1625 m (corral de la Mulas)
Plus haut : Pico de Anayet 2545 m – Vertice de Anayet 2555 m – Pico Arroyeras 2556 m
Dénivelé montant/descendant : 1450 m
Distance parcourue : 18,3 km
Participants : Jean-Marc Laulhé – Lélé – Michel Monbeig – Benoît Bourdon – Francis Bellocq – Alain Colman – Henri-Michel Lévin – Bernard Boutin encadrés par Jacky Gaüzère et Cathy Roques-
Météo : nuageux à couvert avec un peu de vent frais 35 à 40 km/h. Ambiance automnale
Date : 20 octobre 2021
Fin octobre, les Pyrénées sont pastels : herbe jaune paille, feuillus aux chaudes couleurs d’automne, myrtilliers rouge-orangé. Ciel bleu pâle. Soleil, pâle lui-aussi ! Nappes de brouillard fines qui vont et viennent. Tout se tamise. Des couleurs chaudes pour un air plus vif !
Au dessus de la station de Formigal, le cirque d’Anayet ajoute en prime d’autres couleurs, géologiques celles-là : le rouge permien des grès qui alterne avec le gris des calcaires environnants. On l’aura compris, la sortie du jour sera forte en couleurs avant le grand blanc promis. Plus monotone.
Jacky avait annoncé une sortie 2/3 (physique/technique). Plutôt cool sur le papier : 15 km et 1200m. Une trace fournie pour rejoindre le sommet de l’Anayet et rien de plus. Un aller sans retour. L’intitulé de la sortie mentionnait pourtant aussi le Vertice de l’Anayet. Anguille sous roche. A suivre…
De la montée au pic de l’Anayet, le pic et non le Vertice, on retiendra qu’il faut mettre la main au rocher, ainsi qu’à une chaine, sous le sommet. Attention requise. A ne pas faire par temps humide. Ludique.
Au sommet : vent frais. Photo de groupe rapide et retour, par le cheminement aller, jusqu’au col de l’Anayet. Belle couleur rouge permien sous les pieds. Remontée facile vers le Vertice. Un parcours uniquement en crête démarre.
Belles vues vers le pic d’Anayet (2545) et derrière l’Ossau (2885). Depuis des millénaires, les deux volcans se regardent en chien de faïence, par delà la frontière. Si l’un est plus haut, quel sera le plus beau ? Grand frère et petit frère.
Au Vertice, l’envie de continuer sur la crête, vers le Garmo de Izas (2515) est plus forte que la fatigue qui commence à frapper. Pause casse-croute, sous le Garmo, à l’abri du vent frais. Jacky propose alors, une première fois, de continuer vers le col d’Arroyeras. Votation collective. On continue…
Au col, il fallait s’y attendre : « Et si on montait au pic d’Arroyeras ? ». Votation. Quelques voix s’élèvent en contre. Elles resteront au col, sous le vent, à attendre le reste de la collective qui part aussitôt à l’assaut de l’Arroyeras (pour les uns), Arroyetas (pour les autres). Le vent frais coupe court à toute pause au sommet vite atteint. Dommage. L’approche de l’hiver marque le rythme.
Un coup d’oeil rapide, à l’est, vers la suite prometteuse de la crête : le pic Culivillas, le pic Royo et retour, sur la station de Formigal, par l’ibón de Lapazuso nous appellent. Basta, ce sera pour la prochaine fois.
Retour rapide, sur le col d’Arroyeras, pour rejoindre le reste de la collective et longue descente finale. L’équipe s’étire un peu. Un peu de fatigue mais au final, un super parcours en crête qui ne demande qu’à être continué. Rendez-vous pour la suite en 2022.
Merci Cathy et Jacky pour ce beau choix.
A plus sur les sentes.
– par Beñat
Les randos d’avant : c’est ICI
Crédit photo : Bernard Boutin
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