
Plus bas : 1055 m (parking Aumet/Lhers)
Plus haut : 2031 m (soum entre col de la Cuarde et col de Saoubathou )
Dénivelé montant/descendant : 1110 m
Distance parcourue : 17,8 km
Participants : Maïlys et Bernard
Météo : ciel dégagé qui s’assombrit peu à peu pour finir sous quelques gouttes, atmosphère lourde et humide.
Date : 2 juin 2021
Dès le départ, izards sur les hauteurs sous le Lamatché. Remontée du vallon du Labadie pour partir sur les pentes SE puis S de l’Ouratou. Maïlys trouve un crâne de bouc, orné de belles cornes. Pour ceux qui ne le savent pas, les boucs ont une âme (eux-aussi !). Malheureusement pour celui-ci, son enveloppe charnelle a disparu. Elle ne peut plus se déplacer. Qu’à cela ne tienne, Maïlys décide de balader l’âme du vénérable animal en plaçant le « trophée » sur son sac. Rencontré en début de sortie, il nous suivra jusqu’à la fin.
Montée sur les pentes SE puis S de l’Ouratou. Objectif : rechercher une petite brèche qui permet d’atteindre les affleurements calcaires de la Cuarde. Une traversée, à niveau constant parmi les affleurements, conduit à un gouffre où plonge un petit gave qui collecte les eaux qui descendent de la crête de la Cuarde. Un bel espace d’estive s’ouvre devant nous. Un endroit insolite, calé entre crête frontière et affleurements calcaires semblables à ceux, pas très éloignés, des Arres d’Anie.
Montée sans difficulté au col de la Cuarde et choc frontal avec une vue magnifique, vers le sud, et en premier lieu le Castillo de Acher. Beaucoup de sites remarquables répondent présents : le Visaurin et le pic d’Achérito pour en citer deux. En dessous, on devine les cheminements qui conduisent à Aguas Tuertas. Très beau spot pour la vue. Cette vue a elle-seule justifie le déplacement. Une plaque, au col, rappelle les « sentiers de la liberté » qui passaient par ici. Par contre : pas de vie animale. Domestique ou sauvage. Dommage.
Sur la ligne de crête, direction vers le pic Rouge. Pause à un collet sans nom, anonyme. Point 2005 sur le fond de carte Topopirineos. Casse-croute, sous la crête au nord pour cause de vent continu du sud. Sieste pour Maïlys et son bouc !
Descente pour rejoindre le col de Soubathou. Gypaète immature (entièrement brun, avec la tête noirâtre). Contournement de la table de Souperret. Izards à nouveau. La vue s’oriente maintenant vers l’Ossau. Paysages moins « magiques » que le plein sud depuis le col de la Cuarde.
Au col de Souperret, sous le Labigouer, entre fatigue et nuages noirs chargés venant du sud, décision est prise de plonger vers la cabane des Caillaou plutôt que de monter au Labigouer. Plutôt une bonne décision. Deux minutes plus tard, les premières gouttes tombent. Le débit augmente. Sortie des couvres-sacs, ponchos et coupe-vents. Marche forcée jusqu’au parking. La pluie cesse…
A plus sur les pentes.
– par Beñat
Les randos d’avant : c’est ICI
Crédit photo : Bernard Boutin
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