
Plus bas : 1100 m (parking Labrénère/Lhers)
Plus haut : 2168 m (pic Lariste)
Dénivelé montant/descendant : 1400 m
Distance parcourue : 14,5 km
Participants : Olivier Jean, Michel Martin et Bernard Boutin
Météo : beau ciel clair. température agréable. pas de vent : idéal !
Date : 8 juin 2021
Deux crêtes au programme du jour. Celle, méconnue, qui remonte par le sommet de Lamatché, d’Ouratou jusqu’au pied du pic de Burcq. Celle, plus connue mais pas beaucoup plus pratiquée, qui longe la frontière du pic de Burcq au pic Lariste. Au final, 7,2 km de parcours en crêtes, qui dominent le vallon de Labrénère, avec des vues magnifiques, à 360°, au fur et à mesure de la progression. Vive les crêtes, mort aux fonds de vallon ! La magie est dans la profondeur de champ, dans l’horizon qui appelle l’ultra-hozrizon.
Début de sortie avec une moyenne proche de 500 mètres de dénivelé/heure, entre 8 et 9h. Trop rapide : se cramer au début, c’est s’assurer de ramer ensuite (enfin, pour l’écrivain-randonneur-rapporteur). Devant, les comparses enchaînent les bosses.
Entre le Lamatché et les pentes du pic de Burcq, une succession, à nouveau, de bosses nous attend. Pas de difficulté à les parcourir. Attention requise quelques fois. Belles vues tout azimuts.
Sous le pic de Burcq, pour l’élégance du geste, Michel entraine Jean à continuer « tot dret ». Je contourne par le col de Burcq : plus « cool »! Col atteint. Crête frontière et séquence de vues complètement renouvelée : vers le sud cette fois-ci. Du Garmo Negro jusqu’au Mallo de Atcherito en passant par le Castillo de Acher, le Visaurin et tant d’autres… Mélange de rouge permien, blanc névé, vert tendre et ciel azur.
Montée vers le Burq. Deux gypaètes nous survolent un long moment.
Retour aux bosses. Une succession nous attend : le Cotdoguy, la Marmida et enfin le Lariste ponctuée de quelques cols : celui de Pau et celui de Lariste. Tapis de fleurs et vues « à couper le souffle ».
Pause casse-croûte au Lariste. La crête qui mène au pic Bacqué demande à être « entreprise ». Next time…
Un vautour fauve abuse des ascendants. Pas un battement d’aile et il gagne quelques centaines de mètres d’altitude. Un magicien. Pourquoi donc l’appeler « fauve » ? Il ne mange que des animaux morts. Son vrai nom devrait être « vautour paresseux ». Il ne prend pas le mal de tuer ses proies – ce qui ne fait pas de lui un fauve – et il ne bat des ailes que très rarement. Lasy vulture…
Descente en mode botaniste. Observation de myosotis rose pale et ciel, de pédiculaires feuillées, de daphné bois-gentil et tant et tant d’autres. La cabane de Bonaris, au milieu des estives fleuries, est digne de figurer dans les livres de contes pour enfants : toit plat couvert de multiples fleurs différentes, larges tables en granit ou en schistes, vue imprenable en direction du col de Lariste. Un bien bel endroit où résider (en été).
Retour sur le parking par la piste qui relie la cabane au fond de la vallée. Les balafres des hommes marquent toujours plus les Pyrénées. Quand cela s’arrêtera t’il ? Une balafre cependant vite oubliée en découvrant ci-dessous les photos de ce super parcours en crête. A refaire.
A plus sur les sentes.
– par Beñat
Les randos d’avant : c’est ICI
Crédit photo : Bernard Boutin
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