Plus bas : 1120 m (parking Labrénère)
Plus haut : 1780 m (pic Bricoutou)
Dénivelé montant et descendant 810 m
Distance parcourue : 11,2 km
Sortie familiale avec Mireille, Marimar, Maïlys, Axelle, Charlotte, Hugo, David, Nicolas, Mathieu, Tanguy et Bernard rejoints au final par Dominique et Franck
Météo : belle journée avec du vent sur les crêtes
Date : 8 mai 2021
Un anniversaire, prétexte pour regrouper la famille et aller user les semelles du côté de Lescun. Arrivée, vendredi soir, au « gite de la Maison de la Montagne » à Lescun.
Inauguration de la nouvelle formule du gite qui de « gite d’étape » devient « gite rural ». Un endroit à recommander en plein centre du village. A côté de la Mairie, face à l’épicerie. Diner festif : du bio du Vic Bilh dans l’assiette. Excellent : merci Michel Cambayou !
Samedi matin. L’entrelacs des petites routes qui sillonnent le plateau de Lescun n’a pas raison de notre volonté de rejoindre le parking de Labrénère. Mise en bouche : lapins et chevreuils sur le parcours.
9 h : début de remontée facile du vallon de Labrénère, en direction du col de Pau, pour faire une boucle dans le sens des aiguilles d’une montre, passant par le Bricoutou. Le gave rugit, gonflé par les eaux de fonte (des neiges).
Cabane d’Itchaxe : pause avant que le cap ne soit mis sur le col d’Escourets. Izards. Cheminement sur des sentes animales. Sous le col, un gypaète laisse longtemps apprécier ses couleurs de feu. Les valléens appellent le casseur d’os : « Cap arrouy » (« tête rouge ») !
Biscouette, par le sud, pour contourner le Bricoutou avant de le remonter par le SE. Les rafales appellent à l’attention sur un petit passage exposé. Au Bricoutou, session photo et découverte du panorama à 360°. Bon spot pour découvrir les grands de ce petit monde : Billare, Dec de l’Hurs, pic Bacqué, Marmida, Labigouer pour ne citer que les plus proches.
Rafales de vent et replis sur le col d’Escourets pour rechercher un endroit où faire la pause casse-croûte. Vent au col. La pause, ce sera plus bas : aux cabanes d’Annès.
Hugo, Nicolas, David et Tanguy font un « saut » à la caverne qui domine les lieux et reviennent déçus. Peu profonde, elle n’offre d’intérêt que par la vue qu’elle permet sur le Bricoutou. Mathieu et Bernard y vont après le repas.
Regroupement et descente du vallon d’Annès. Surtout ne pas se laisser entrainer par la pente au risque de se trouver embarqué le long d’une cascade à la descente incertaine. Jonquilles, grandes et petites gentianes, anémones hépatiques, renoncules… Après la fonte, le feu d’artifice !
Au loin deux silhouettes, Dominique et Franck viennent à notre rencontre, en faisant la boucle, dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. L’absence de cairn, de marquage ou de panneau directionnel les ont fait partir par deux fois dans la mauvaise direction… Rien ne vaut une bonne trace GPS !
A Lescun, veillée conviviale animée par David Bordes, conteur ossalois de Lys. Les vieilles balades et poèmes lyriques, des vallées d’Aspe et d’Ossau, captivent. Gestuelle de troubadour. Mélange subtil de français et l’occitan. Moment de rêve, moment de détente. Sourire aux lèvres pour tous.
Oubli du temps présent. Covid rencardé, repoussé violemment, en Navarre, de l’autre côté de la frontière par les ours, loups, « Cap arouy », vautours fauves, patous, labrits, agneaux, vaches béarnaises. Même Gaston Phoebus s’y met ! Tous nourrissent la soirée avant de passer à des plats de résistance, plus consistants encore, faits de produits locaux et circuits directs. Ce soir-là, toute la magie de l’univers Pyrénéen tombe sur Lescun.
A plus sur les sentes.
– par Beñat
Les randos d’avant : c’est ICI
Crédit photo : Bernard Boutin
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La mule et l'intello 