Pluviomètre de l’Ayré : belle destination, très fréquentée !


Pluviomètre de l’Ayré

Point le plus bas : 1303 m (parking à 700m de Barèges, en direction de Tounaboup), plus haut : 2265 m (Pluviomètre), dénivelé montant et descendant 992 m, distance parcourue : 11,6 km
Participants : collective du CAF de Pau avec Christophe Marnas, Denis Haller, Robert Marin, Patrick Sicé encadrés par Xavier Damez et Bernard Boutin.
Météo : beau temps. Température agréable. Pas de vent.
Date : 21 janvier 2021

Parking à la sortie de Barèges, avant de traverser le gave de la Glère. Montée à ski sur une piste, en neige tôlée, qui permet de rejoindre le plateau du Lienz. Pour mémoire : ne pas s’embarquer tout droit dans la forêt au risque d’une « progression sanglier » (expérience du jour !)  mais tirer sur la droite, direction SO, pour rejoindre les pentes en herbe qui dominent la route de Pourtazous. Elles permettent de contourner les bois et rejoindre « Chez Louisette », au plateau du Lienz, par le chemin de la Garboure (cela ne s’invente pas !). Un départ à mieux gérer la prochaine fois.
Louisette, une petite loupiote est allumée. Pause pour le retour ? Une idée germe. Pour cause de pandémie, cela fait bien longtemps que l’on ne s’est pas installé en terrasse. La montée de la tentation.
Au Lienz, une meute de chiens de traineaux aboie sans cesse. Avoir un sourd pour maître.
Remontée le long du téléski de l’Etoile. La neige est tôlée. Pose des couteaux. Cheminement en Z. Pas de combe, ni progression douce. Cela grimpe sec tout du long. Passage sous la voie du funiculaire, fermé depuis l’été 2000. Rouille pour la structure façon Eiffel. Pause à la gare d’arrivée du Funiculaire. Pas entretenue, elle porte aussi les marques du temps qui passe. Une association, Funitoy, se bat pour préserver cet appareil historique et porte un projet de réhabilitation du site. A suivre…
Remontée vers le pluviomètre par la crête. De belles perspectives tout autour. Une découverte pour le rapporteur-randonneur. Pentes exposées à gauche. Au fond dominent fièrement Néouvielle, Trois Conseillers, Turon de Néouvielle et Pic Long. Sur la droite, belle forêt de sapins. Le Coq de Bruyère y est roi. Nouvelle série de Z dans une poudreuse trafolée par de nombreux randonneurs à ski et en raquette.
Un dernier effort et le pluviomètre, tout rouillé lui-aussi mais bien campé sur ses jambes, apparait. Autour de lui, il y a foule. Un comptage rapide approche les 30 personnes. Pour la quiétude, c’est raté. Pause « casse-croûte » alors que cela cause sec (et trop) derrière nous. Dommage. La vue est si belle. La contemplation apaisée ne sera pas pour aujourd’hui…
Claquement des attaches, position descente pour les chaussures, casque en relais des bonnets, sacs à dos fixés fermement, la descente promet. D’abord, gommer les raquettistes qui avancent avec précaution sur une pente proche des 30°, ensuite s’élancer dans la poudreuse striée des traces montantes et descendantes. Quelques beaux S. Magnifiques instants malheureusement courts : la forêt, qui conduit à la gare d’arrivée du funiculaire, est déjà là. Enchainement sur les pistes de l’Ayré. Pistes rouges entre méchantes plaques de tôle, fermes grumeaux de neiges, poudre humidifiée. Mollets mis à l’épreuve. Cuisses qui chauffent.
Une bonne étoile apparait. La terrasse de Louisette est installée, des consommateurs languissent face en soleil. Appel à stopper net la descente et souffler un moment. Une pause appréciée. Le vin chaud aide. Une boisson en terrasse. Cela faisait si longtemps ! Maudite pandémie, tous ces instants que tu nous voles…
Les chiens de traineaux aboient toujours. A quoi bon !
Claquement des attaches. Ultime descente. Traversée latérale pour éviter la forêt et sa « progression sanglier » du matin. Plus tard, la trace GPX sera corrigée pour pouvoir remettre le Pluviomètre de l’Ayré au programme : une destination aux sensations multiples. A refaire, de préférence après une chute de neige quand les sapins croulent sous la poudre. Ce jour-là, l’affluence sera moindre et ce sera plus beau encore.

– par Beñat

Les randos d’avant : c’est ICI
Crédit photo : Patrick Sicé, Denis Haller et Bernard Boutin
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