Boucle par le Tousseau et le Coos : à refaire !


ambiance sur la crête de Coos

Départ : abreuvoir à Aste-Béon 510
Destination : Tousseau 1693 et pic de Coos 1840
Encadrant : Bernard Boutin et co-encadrant : Jacky Gaüzère
Participants : Jacques Darmony, Bruno Basty, Claudie Charbonneau, Alain Colman, Lélé, Pierre Sivardon
Météo : bruine et brouillard le matin, dégagé l’après-midi
Température : de fraîche à agréable
Date : 6 décembre 2018

Monter une collective, ce n’est pas évident. Il faut d’abord trouver où aller ? Les « pro », Jacky et Clapy, ont des bases de données personnelles inépuisables. Pour les encadrants récemment diplômés, c’est moins évident. Ouvrir une carte et imaginer un circuit. Pas simple d’autant plus qu’il faut prendre en compte, en cet inter-saison, l’enneigement qui fluctue régulièrement.
Le Tousseau et pic de Coos, depuis le port de Castet sont « maitrisés » par Bouty (fallait l’imaginer!). Restait à les aborder par l’ouest en partant d’Aste-Béon.
La boucle du jour : remonter « lou cami dou pastou » vers le port d’Aste. Parfaitement pavé, il mériterait d’être classé au patrimoine national ! Continuer par la longue crête de Guttéres jusqu’au Tousseau. Prolonger sur celle de Coos et rejoindre le pic du même nom. Basculer plein sud pour descendre au col d’Agnoures puis plonger, pour retour au point de départ, dans le vallon du bois de Peyraube. Un beau projet sur le papier ! Sauf que cela ne se passe pas toujours comme imaginé…
Cinq minutes après le départ, il se met à bruiner légèrement. Juste ce qui faut pour hésiter entre « je couvre ou je ne couvre pas le sac ». Arrivés sous le Coigt (col en béarnais) des Arrates, il bruine toujours. Pour le coup, il y a plus que le sac à protéger. 
Remontée de la crête de Guttéres. Le vent s’y colle. Il ne manquait que lui. « Hilh de pute ! » Pour autant, il en faut plus pour décourager la troupe aguerrie aux sautes d’humeur du temps. Go CAF, l’école d’abnégation.
Tousseau atteint. Dos au vent. Pas de vue. Le brouillard se mêle de la partie. Encas vite avalés, gorgées de liquide chaud : sobriété du randonneur.
Continuer, sur la crête de Coos, vers le col de Lallène présente peu d’intérêt : pas de vue. Cap est mis directement vers le pic de Coos. Magie du GPS qui, dans le brouillard, aide à contourner les dolines et résolument conduit dans une direction SSE. Le Coos est atteint. Un pic à surface plane. Pas glorieux dans le « fog béarnais ». Sans kairn même. Quelques traces de neige. Bien peu, pour un 6 décembre, à 1840 mètres !
La troupe s’installe légèrement en contre-bas, côté est, pour se protéger du vent froid. Une première véritable pause depuis le début de la sortie. Il aura fallu atteindre le sommet pour s’y résoudre. Générosité : quiche (Claudie), vin (Jacques), café (Lélé), chocolats (Bruno), figues (Bernard), bonbons (Alain) circulent.
La soupe réconforte. Un instant. Le froid est en embuscade. Pas loin. Déjà, il faut repartir.
Descente de la crête du Coos en direction du col d’Agnoures. Le plafond nuageux se lève. Un peu. Suffisamment pour voir à notre gauche le col de Louvie. A droite, tout en bas, Aste-Béon et alentours.
Devant, du brouillard émergent quelques randonneurs. Sous nous, aux cabanes de Niouères, d’autres randonneurs font pause. Des pingouins : tous d’un côté pour se protéger du vent. Rare de voir autant de monde en cette saison. Pour un peu, on se croirait à Bious Artigues !
Le col approche. Agnoures atteint. Pas de soleil : pas de pause !
Suivi de la feuille de route : « sur 200m, aller SSO -STOP- sur 0,6k, aller NO -STOP-Prendre SO et continuer sur 200m avec des virages en Z dans la forêt -STOP-  etc. » . Dans les faits, du col jusqu’à Aste-Béon, le cheminement est balisé de traits de peintures rouges et jaunes (tour de la vallée d’Ossau). Pas trop prise de tête.
Descente « cool » alternant entre belle forêt de hêtres, granges de Dès et granges d’Ourdou, toutes bien entretenues. La vue se dégage sur la formidable crête qui monte au Plat Troubat, pointe orientale des 5 Monts. Une vue qui donne quelques idées à Jacky. Collective à venir ?
Les GPS sont toujours actifs. Objectif : ne pas rater un départ sur la droite qui permet de rejoindre le « cami dou pastou » et ainsi boucler la boucle.
Aste-Béon : tout le monde est content. « Même pas fatigué ! » s’exclame Pierre, le nouveau et petit-jeune du jour. Une belle sortie de plus, malgré le temps. Les Cafistes, d’irréductibles positifs !
Quand à l’encadrant, il connait déjà la suite : refaire le trajet en sens inverse… par beau temps.
Une rando éco-compatible. Economique, écologique : 4 euros pour le co-voiturage et 66 kilomètres (aller & retour).

– par Beñat

Le verdict :
– Point le plus bas : parking à Aste-Béon 510 , le plus haut : le Tousseau 1693 et le pic de Coos 1840, dénivelé : 1360 m, distance parcourue : 12,6 km, temps de la sortie : 7h20, carte 1546ET
– Les randos d’avant : c’est
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– Crédit photo : Beñat

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