
Départ : Depuis le lac de Sarra, au-dessus de Sallent de Gallego
Destination : le Puy Arcol
Qui : BB et Mariano
Quand : 5 juin 2016
L’objectif du jour est un de ces innombrables sommets « sans grades » et inconnus. Il y en a partout. L’interêt du Puy Arcol est qu’il ouvre tout grand la vue vers, au nord, le secteur de l’Arriel et du Balaitous, à l’ouest vers la magnifique Peña Covachirizas et la Punta Escarra, au sud vers la série des « 3000 » autour du Garmo Negro et du Pic d’Enfer.
L’idée du parcours revient à Mariano. Un « topo » se profile à l’horizon ! Le 70è ou 80è en « Alto Aragon »…
Pour animer les topos, donner l’échelle, voire créer des « waypoints », il est utile pour Mariano d’avoir des silhouettes en ligne de mire. Avec mon petit réflex, je vais le prendre à son propre jeu !!!
La sortie est relativement facile jusqu’au pied du Puy Arcol lui-même. Une belle montée en forêt. Un temps de pause au « Chalet de l’Ingénieur ». Une traversée des estives sous le col qui permet de rejoindre le Puy Arcol.
Sous le col, cela se « corse » avec des langues de neige à traverser dont la première, bien glacée et ferme, promet une glissade très dangereuse. Piolets de sortie. Par la suite la neige, plus humide, est facile à traverser.
Du col au Puy Arcol, la ligne de crête est carrément aérienne. Pas de grande difficulté si ce n’est qu’il faut rester très attentif. La moindre erreur et la chute, à gauche ou à droite, peut s’avérer fatale ! Bref, c’est pas trop ma tasse de thé. Du « peu difficile sup » selon Mariano.
Je me sens un peu maladroit et pataud sur cette crête, aiguisée, à la roche cassante et fuyante. Il passe debout. Je passe à 3 pattes !
Le Puy atteint, pauses photos et casse-croute. Pas mécontent d’en finir avec la crête !
Un gypaète vole sous nous, pendant un assez long moment pour pouvoir admirer ses magnifiques couleurs.
Un aigle aussi est de la fête. Vu d’un peu trop loin, il est pas évident de le départager entre « Aigle Royal » et « Aigle botté ». Je pense plutôt au premier.
Pour le retour, nous passons par le sud, sous la crête, où la descente s’avère plus facile que la montée.
Au « Chalet d l’Ingénieur », un couple de français reconnait Mariano et demande à être pris en photo avec lui. Gloire à toi, Mariano, inspirateur des pyrénéistes !
– par Beñat
6 juin 2016
– Le verdict du GPS (avec toutes les réserves habituelles à accorder à ces « engins ») : dénivelé 921m, point le plus haut 2388m, point le plus bas : 1450m, distance parcourue 13,5 kms, 3,4kms/h, 3h57 de déplacement, 7h16 de sortie
– Les randos d’avant : c’est LÁ
– Passez le curseur de votre souris sur les photos pour faire apparaitre les commentaires
– Crédit photo : Mariano et BB