
Plus bas : pk Adour à Campan 650 m
Plus haut : Lhéris 1595 m, Haboura 1615 m
Dénivelé : 1412 m
Distance parcourue : 15,6 km
Collective du Club Alpin de Pau: Philippe Ballet, Marie Enaud, Catherine Jammes, Nathalie Lamy, Jean-Claude Tulasne, Elsa Ribes encadrés par Olivier Jean et Bernard Boutin
Météo : beau temps, température agréable, bonne luminosité, pas de vent
Date : 28 décembre 2022
Boucle dans le pièmont bigourdan, au-dessus de Campan, avec trois soums au programme : le Teilhet, le casque du Lhéris et le Haboura. En ce 28 décembre, pas de neige et déjà quelques gentianes, grandes et petites, sur les pentes : 3 mois d’avance !
Cheminement facile, jalonné de marques jaunes. Ambiance estive. Des VTT, montés par la crête nord, seront même au sommet du Lhéris. Avec assistance électrique tout de même. Croiser des vélos à un sommet : une première pour la Mule mais aussi pour l’Intello. Inquiétude (légitime) : « à quand des quads et des drones pour filmer le tout ? ». Du monde aussi, un peu partout. Pas tout à fait Anéou mais presque…
Beau panorama au sommet du Casque (à deux pointes) du Lhéris : à l’est, des 3000 de prestige. En citer quelques uns : l’Aneto, le Schrader, les Posets. Des sommets rarement visibles depuis le Béarn. A l’ouest, le premier 3000 depuis l’Atlantique, le Balaitous. Entre les deux caps, tous les grands de ce petit monde pyrénéen.
Pause rapide, le déjeuner est prévu pour plus tard au Haboura. Descente par un couloir bien marqué. Glisser, s’abstenir. Allonger les bâtons. En bas, pierraille sous les pieds. A ne pas les faire partir sur les copains devant. Concentration et le bas est déjà là. Ambiance montagne un instant.
Passage sous la belle paroi du Casque, façon Sierra de Guara. Sol couvert de « laissées » de chèvres, moutons et qui sait de mouflons ? Où sont-ils d’ailleurs, les mouflons ? Sur l’Agenda, ils étaient au programme. Pas vu !
Passage au col du Lhèris, remontée régulière au Haboura. Bonne sente. Haboura atteint et pause méritée. Vue aussi belle qu’au Lhèris. Un plus même avec la vue plongeante sur le méandre de la vallée de Campan, façonné par un éteint glacier. Une geste sobre, parfaitement accompli. Tranquille.
Longue pause. Photo de famille et départ pour la crête du Haboura qui conduit jusqu’au Courtaou (cabane de berger) du Theillet. A gauche des pentes plongeantes vers la vallée de Campan. Faux pas interdits. A droite, fortes pentes densément peuplées de Habourà (bois de hêtre en gascon – ref : Palay). Prudence aussi.
Epais tapis de feuilles sous les pieds à traverser pour rejoindre le Couartou. Pause qui aurait pu devenir sieste s’il ne fallait
descendre par la longue forêt de hêtres, en direction de la vallée de Campan, longer, par au-dessus, l’Adour et enfin arriver au village lui-même.
Au village, ne pas tenter d’aller prendre le pot, de fin de sortie, au bar de l’Adour avec nos traditionnels gâteaux « home made ». Le propriétaire anglais n’ayant toujours pas digéré la défaite de l’Angleterre face à la France, lors de la Coupe du Monde au Quatar, se refuse obstinément à ce que nous les dégustions sur place !!! Aurions-nous du commander, au préalable, ses « Fish & Chips » pour l’amadouer ? Pas sur.
A Bagnères, rattrapage de ce refus, fort peu diplomatique, au très quitch « Lafayette » où le serveur, très disponible et aimable, nous laisse déguster le cake au marron de Marie et les canelés de Jean-Claude. Merci les amis.
Teilhet, Lhéris, Haboura en boucle : un bon classique bigourdan à refaire… même si un peu éloigné de nos terrains de jeux habituels.
A plus sur les sentes.
– par Beñat
Les randos d’avant : c’est ICI
ᵗ Séquence toponymie (source le Palay, le Bourbon, l’inspiration… ) :
– Lhèris en gascon lhèris = iris des montagne (Palay). Léris = personnage hésitant, irrésolu, indécis (Bourbon, Palay)
– Courtaou = cabane (Palay)
– Habourà = bois de hêtres (Palay)
– Coume = vallon, combe
– Campan du gascon camp = champs (village situé au milieu des champs Bourbon)>
Crédit photo : Jean-Claude Tulasne et Bernard Boutin
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