
Plus bas : parking Campan 657
Plus haut : Haboura 1620, casque du Léris 1595
Dénivelé : 1330
Distance parcourue : 14,6 km
Participants : Marie Escale, Didier Mazoin et Bernard Boutin
Météo : ciel couvert, sans vent, température printanière !
Date : 19 décembre 2022
La météo prévoyait du grand beau et, au départ, c’est un ciel couvert, triste qui nous accompagne. Résultat : des photos plutôt sombres. Dommage car les vues sont magnifiques tout au long de la boucle réalisée.
Départ, en remontant, par au-dessus, la rive droite de l’Adour à Campan pour rejoindre le Courtaouᵗ du Teillet par la coumeᵗ d’Arricaou (ᵗ= toponymie – voir au bas du compte-rendu). Montée cool sur des sentes confortables bien entretenues au milieu d’une belle hêtraie.
Arrivés sous le Courtaou, montée « tot dret » vers la crête qui se termine au Habouraᵗ. Pente assez forte. Sente, s’il y en a, masquée par un épais tapis de feuilles mortes. Au pène Houradade, la vue se dégage, à droite, en direction de la magnifique vallée de Campan. Le glacier a laissé sa puissante trace lente et régulière.
Soum Arra, légère descente, remontée et le Habouraᵗ est atteint. Première pause (rapide) après 1000m de dénivelé ! Les pauses tout les 400m des collectives du CAF sont bien loin.
Descente au col du Léris et remontée vers le casque. Trois petites cheminées au choix. Ce sera celle de droite. Pierrailles à ne pas faire partir. Pas vraiment main au rocher et la crête, conduisant au sommet, est déjà là.
Casque du Lhèris : belles vues à 360°. Un sacré belvédère. Pause casse-croûte face à la vallée. Au plus proche, tout droit devant nous, le château de Mauvezin. Souvenir de l’époque où, sous Gaston Fébus, Béarn/Bigorre n’était qu’un.
Revenir au Casque pour faire la pause, cette fois-ci, face aux Pyrénées.
Lhéris ? Selon le « Palay », le lhéris est tout simplement l’iris des montagnes. En tout cas, pas vu ! Sur le « dictionnaire Bourbon », léris est un qualificatif pour un personnage hésitant, irrésolu, indécis ! Pour autant, il n’a pas hésité à monter au sommet… La toponymie, science sans certitude.
Descente vers les cabanes du Lhèris. Une d’entres-elles a son toit couvert d’herbe. Plutôt rare même si, dans la vallée, on trouve encore quelques toits en chaume.
Légère remontée vers le Courtaouᵗ du Teillet (1210) pour descendre par la trace de la montée vers Campan. Erreur d’inattention, puisqu’au programme il était prévu de monter – bien grand mot – au Teillet (1287) et contourner la pène Lounque avant de « plonger » sur Campan.
A Beaudéan, la mule reprend du service et va essayer de nouveaux sabots (pour le ski de randonné) chez le revendeur local Aneto Sport. Peine perdu, ses vieux « pieds » sont tout difformes. Un scan le confirme. Le ferronnier lui recommande alors de s’adapter et changer d’activité en passant du ski de randonnée à la raquette ! Rage contenue… Pour la consoler, Marie lui offre un excellent « jésuite » du Fournil du Petit Creux. La rage tombe aussi sec… mais le problème demeure.
Pot de fin de sortie à Bagnères. Toujours sympa de venir dans la vallée de Campan. Reste à achever la boucle en la faisant en sens inverse. A suivre donc…
A plus sur les sentes.
– par Beñat
Les randos d’avant : c’est ICI
ᵗ Séquence toponymie (source le Palay, le Bourbon, l’inspiration… ) :
– Lhèris en gascon lhèris = iris des montagne (Palay). Léris = personnage hésitant, irrésolu, indécis (Bourbon, Palay)
– Courtaou = cabane (Palay)
– Habourà = bois de hêtres (Palay)
– Coume = vallon, combe
Crédit photo : Marie Escale, Bernard Boutin
Cliquez sur la première photo pour faire défiler la galerie
C’est toujours avec plaisir que je lis le résumé de vos excursions en montagne et celle du Leris je l’ai faite le 22 juin 2.015 non pas en partant de Campan , mais par le col des palomiéres . 632 MTS de dénivelé . Itinéraire pas évident , beaucoup de forêt et assez long ,mais très beau point de vue