J 4 – Alpes de Lyngen : excellente poudre au Fastdaltinden


le Fastdaltinden

Plus bas : 126m
Plus haut : 1275m Fastdaltinden
Dénivelé : 1214m
Participants : Xavier, Bruno, Didier, Patrick, Bernard
Repos (forcé) : Sylvie

Le genou de la Mule va mieux, elle s’attaquera au « tinden » du jour, en rechignant comme toujours mais l’Intello y tient. Respirer les grands espaces. Rêver. Pour Sylvie, la déchirure est moins douloureuse mais le repos reste de rigueur.
Départ pour le parking, situé à 3/4 kilomètres. Un groupe de français arrive au même moment. Lyngen, effet de mode ? Montée assez franche dans une saillie coupée droite dans la forêt. Arrivée sous le lac artificiel de Rottenvick-Vatnet. Un bel espace s’ouvre sous nos yeux. Pause à une table en bois « landaise ». Qui a bien pu la monter là ? L’électricien qui exploite le lac ?
Laissons le lac – gelé couvert de neige – sur notre gauche et abordons la montée au Fastdaltinden lui-même. Du monde devant, du monde derrière. Serons près de 20 au sommet.
Longues traversées et séries de Z pour rejoindre un rein qui conduit au sommet. Pas de réelle difficulté. Du 2 technique, du 3 physique. Il y a quasiment 1200 m de dénivelé. Le ciel se dégage peu à peu. Vues magnifiques derrière nous vers le fjord et les montagnes qui le dominent. Lumières pâles tamisées. Incitation à la tranquille contemplation.
Sur le final, la neige est vierge, promesse de descente de « cinéma ». Pause déjeuner au sommet. Long moment d’observations apaisée. Un glacier devant nous au loin recrache ses crevasses. Magie. Photo de groupe… et claquement des attaches.
C’est parti pour de belles séries de S dans une excellente poudre. La meilleure de l’année ! Le rein final s’avère être un régal. L’Intello est super content. Une fois n’est pas coutume, la Mule aussi. Elle dévale la pente en tout confort.
Traversée du replat qui borde le lac et descente par la saignée dans la forêt, façon noire d’Artouste. Neige humide des Pyrénées : autre ambiance.
Retour sur le gîte et fin de soirée détendue pour l’équipe. Sylvie, de son coté, constate une lente amélioration de sa déchirure. Pour elle, demain une nouvelle journée de récupération. Heureusement, le gîte est si confortable et la vue si belle. Un moindre mal.
A plus sur les pentes.

– par Beñat

Crédit photo : Bernard Boutin
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