
Chemin faisant : pont de Lamary au-dessus de Lescun (départ/arrivée 1180), vallon du Lazerque, pic Pourtet-Ouvert, brèche de Hanas 1995, lac d’Acherito, pic du Lac de la Chourique 2082, pic de la Chourique, mallo de Atcherito, pic de Pétragème (Sobarcal en esp.), col de la Chourique 1910 (puerto de Atcherito en esp.), cabane d’Ansabère, vallon d’Ansabère, pont Lamary
Participants : Ghislaine Capot, Patrick Sice, Eric Gras, Jean-Pierre Spann, Gilles Leroy, Didier Mazoin, Claude Séjourne, Mireille Cheyroux encadrés par Laurent Jalabert et Bernard Boutin
D+ : 1205 m / D- : 1205 m / Distance : 14,1 km / Temps : grand beau sans vent. Température agréable. Ambiance automnale.
Organiser une collective, c’est « duraille » : outre le choix de la sortie, il y a la gestion des inscriptions, l’organisation des regroupements et l’optimisation des transports (développement durable oblige). Bref, une ramasse à Lescar, un regroupement au Bernet, une ramasse à Gan, un regroupement à la sortie de Gan et changement de véhicule, un regroupement à Oloron et changement de véhicules pour finir par monter, au pont Lamary, dans deux voitures de 5. Cela ne se construit pas tout seul… Pour ajouter au fun de la préparation de la sortie : 2 participants n’arrivent pas à s’enregistrer sur l’agenda (pour 2 motifs différents) et un autre s’enregistre… pour s’annuler plus tard alors que la manip auto est déjà bouclée. Messieurs les encadrants : un grand merci pour votre patience. Votre pot de fin de sortie est largement mérité !!!
Au pont Lamary, tout cela est derrière. Reste à attaquer le vallon du Lazerque. Direction plein sud. Traversée du bois de hêtres rapide et arrivée à une clairière parsemée de blocs calcaires qui ont dévalées les pentes du pic Pourtet Ouvert. Territoires sauvages, reculés. Ici, l’homme passe peu. Les vieilles sentes s’effacent. Les cairns sont patinés et mousseux. Le GPS prend place. Gilles arbitre avec son « smart »-phone.
L’orientation passe Sud-Ouest. Le cap devient la brèche de Hanas. A notre droite, les pentes du pic Pourtet Barras, jumeau du Pourtet Ouvert.
Pause banane à l’intersection qui conduit vers le col de Laraille ou la brèche de Hanas. Méritée : on marche depuis 1h20 ! Belles vues sur les massifs calcaires qui nous entourent. Pyrénées calcaire, Pyrénées granit. L’un est indiscutablement plus chaleureux.
Laurent passe devant pour le gravir le « rapaillon » qui mène à la brèche de Hanas. Le rythme accélère. Un peu. Etre jeune.
A la brèche, vue plongeante au sud vers le beau lac d’Atcherito. A l’ouest, les sommets – toujours calcaires – de Chipeta Alto, Petraficha, Quimboa alto, Anzoetiello et les mallos Gorreta et Atcherito. Riglos n’a pas le monopole des Mallos (mail en béarnais = sommet) ! Au nord-ouest, le pic de Pétagème ramène à la France. Panorama de toute beauté.
Descente de quelques mètres pour prendre une sente en courbe de niveau, contourner le pic du lac de la Chourique et rejoindre la crête herbeuse qui conduit au pic de la Chourique. Un izard. Un seul. Long cheminement tranquille avec des vues magnifiques 360°. L’estive après le calcaire. Il suffisait de passer la crête frontière. Sous nous, le lac d’Ansabère s’envase.
Attaque du pic de la Chourique par son flanc N/E : mauvais pioche ! L’humidité ajoute une difficulté alors qu’à la descente par le flanc S/E, l’herbe sera sèche et le cheminement sans risque. Lire les topos, c’est bien. Ne pas oublier d’observer le terrain, c’est mieux…
Déjeuner au sommet du pic de la Chourique, magnifique belvédère sur les massifs calcaires qui nous entourent. Coup de coeur pour le Mallo de Acherito et ses pentes blanches à la géologie tourmentée. Photo de famille.
Descente et contournement du pic par le sud. Remontée vers le col d’Acherito ou de la Chourique en longeant les magnifiques pentes de l’Acherito et du pic de Pétragème. Champagne !
Descente vers les cabanes d’Ansabère. C’est au tour des aiguilles d’Ansabère de se dévoiler. Champagne toujours.

Aux cabanes, un aragonais inclassable, coiffé d’un tricorne napoléonien, sort de son sac le drapeau de son futur royaume d’Aragon dont, il le jure, il sera le roi prochainement ! Accompagné d’une jeune chinoise de Canton, ils forment là le couple le plus atypique qu’il soit. Son nom : Kikito d’Aragó e Due Sicilias. Le personnage, espèce de Capitán Alatriste sorti tout droit d’un livre d’Arturo Perez-Reverte, vient de publier « El libro del Rey de Aragon », déjà vendu à 1500 exemplaires. Plus sur lui sur FaceBook : Kikito de Aragon. Franche rigolade et nous reprenons notre chemin, non sans oublier de saluer sa majesté avec les révérences d’usage…
Pot très agréable de fin de sortie, à Lescun, au bar du Pic d’Anie.
Le secteur d’Ansabère : à revisiter très vite. A plus sur les sentes.
– par Beñat
Pour les photos, c’est : ICI
Les randos d’avant : c’est ICI

Marrant mais a du mal à se rénover d’année en année. En tout cas, une rencontre décalée sympa.
encore un fameux olibrius ce Kikito!