Arre Sourins : boulettes, fissures, corniches et autres soucis.


Direction l’Arre Sourins : les Bécottes cachent le Sanctus

Départ : Gourette
Destination : Arre Sourins
Qui : collective du CAF de Pau et de la vallée d’Ossau
Météo : Trop chaude

7 h, Pont d’Oly : la collective attend un absent. 10 minutes passent. Par portable, connexion à l’agenda pour se rendre compte que le « no-show » s’est désinscrit. Quand ? On ne sait. Départ avec retard !
A Louvie-Juzon, Jean-Pierre, encadrant de la sortie, nous rejoint. Coup de colère : « si j’avais su, j’aurais pu valider B. qui était en attente ! » Un petit coup de fil de « no-show » à l’encadrant aurait été utile. Pas sympa.
Une collective de la vallée d’Ossau embarque pour la même destination. Salutations. Sympas de retrouver nos amis ossalois. Minutes supplémentaires de retard.
A Laruns, Olivier, nous rejoint : pause-pipi, boulangerie, nouvelle rencontre et compteur qui tourne.
A force de minutes perdues, là-haut, quand les boulettes rouleront en masse devant nous, nous regretterons un départ tardif.
Gourette, parking sous les Chalets des Jonquilles. Pendant que nous nous préparons, les ossalois sont déjà sur les pentes de la « glacière ». Ils ont mis le turbo. On ne les verra plus. Peut-être voulaient-ils nous signifier « ici, on est chez nous ! ».  Sourire.
Couteau de rigueur suite à un regel de fin de nuit. Progression en accordéon. Sous les pentes du Pène Sarrière, des coulées ont tracé leur voie. Les corniches sur la crête n’attendent qu’un réchauffement pour faire de même.
Un animal a devisé. Une longue trace rouge sur la neige identifie sa glissade. Mort, abimé dans sa chute, on dirait un chevreau. Que fait-il ici ?
Le pic des Bécottes, qui cache le Sanctus, capte les premiers rayons du soleil. C’est beau : photo !
La progression avance sans difficulté. Passons quelques coulées anciennes. La chaleur grimpe rapidement.
A l’embranchement lac d’Uzious/lac d’Anglas, la collective fait un 90° à droite pour monter sur les pentes fermes qui conduisent à Anglas. Séance en Z. Reste plus qu’une longue traversée pour atteindre le ressaut derrière lequel se trouve le lac d’Anglas.
Des boulettes descendent en continu. Il n’est pourtant que 10h passé ! La pente est martelée de leur trace sautillante. Pas une, pas dix, des centaines de boulettes. Les yeux se tournent vers le haut : corniches, fissures nous dominent. Le soleil tape de plus en plus. Crème solaire.
Jean Pierre consulte sa carte. Evalue. Soupèse : « Passer maintenant : c’est possible. Descendre dans 3 heures environ, par le même cheminement, c’est risqué et il n’y a pas d’alternative possible… ».
Monter directement par le couloir menant à l’arrivée du télésiège des Fontaines de Cotch est envisagé. Trop de corniches aussi. Retour décidé. Unanimement même si pas de gaité de coeur.
Une vieille douleur au mollet gauche de Mézigue, datant du séjour à Val Meira, s’est réveillée. Le retour trouve là une autre raison d’être.
Quelques beaux virages avant la longue traversée vers le haut de la piste de la Glacière. Elle porte bien son nom : au lieu d’une belle piste damée, c’est plutôt une patinoire inégale et bosselée qui nous attend. Tôle qui peut !
Déjeuner aux Crêtes Blanches. Sylvie offre une tournée générale de canelés. Excellents! Les encadrants vont s’arracher sa présence. Attention, Sylvie n’ira qu’avec ceux qui la valident tôt. Il lui faut du temps pour préparer la pâte !
Pour arrondir le dénivelé, la collective monte, à ski, jusqu’au Turon de l’Ausetch Lounc, au dessus du col de l’Aubisque. Sur la digestion : quel courage !
Mézigue, boitillant, prend ses quartiers au bar des Crêtes Blanches. Les gérants, Jean-Jacques Espiaube et son épouse, sur place depuis 1966, connaissent tout de la vallée et de ses petits secrets. Ils ont l’ensemble du massif calcaire de Gourette sous leurs yeux et rien ne leur échappe : « Le gypaète qui vient de passer niche au Cézy où il y a un couple !!! Il y en a un autre sur l’autre versant de l’Aubisque. »
Retour de la collective. Pot de fin de sortie sur place. Les gérants, peu habitués à voir des randonneurs à ski faire étape chez eux, sont tout ouïe. Ici, c’est le royaume des touristes et des cyclistes.
A plus sur les pentes.

– par Beñat

Le verdict :
– Point le plus bas (parcours du matin) : 1382 m (pont sur le Valentin), le plus haut : 1930 m (sous le lac d’Anglas), dénivelé montant et descendant : 618 m, distance parcourue : 7,8 km, durée de la sortie : 3h40
– Encadrant : Jean-Pierre Petit
– Co-encadrant : Olivier Blanchet
– Participants : Bernard Boutin, Sylvie Darrouzin, Brigitte Dupuch, François Leveque, Christophe Marnas
– Les randos d’avant : c’est
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2 réflexions sur “Arre Sourins : boulettes, fissures, corniches et autres soucis.

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