
Départ : depuis le parking au-dessus de la chapelle de Houndas
Destination : le Sommet de Bars
Qui : Collective du CAF conduite par Olivier Blanchet
Quand : 19 novembre 2016
Premières étapes, la coume de la Herrère et le col d’Aran, pour ensuite continuer vers le Sommet de Bars. De suite, un truc ne colle pas : le brouillard menace, au sol une fine couche de neige, humide et givrée, rend la glissade très possible et, au col, un vent violent et froid fait sortir des sacs, doudounes, gants et bandanas… Buff of course ! A propos des bandanas Buff, savez-vous qu’ils sont fabriqués, non pas en Chine mais en Catalogne espagnole, à Igualada au pied de la Sierra de Montserrat ?
Passage par la cabane de Les Bordes. A retenir : elle est ouverte toute l’année. En dehors de l’été, période où un berger l’occupe, on peut y trouver refuge.
Au col d’Aran, Olivier, encadrant la collective, décide de jouer la sécurité. La collective grimpera, non pas au nord vers le Sommet de Bars mais vers le sud-ouest au Rocher d’Aran. Sur la crête qui y conduit, attention requise pour ne pas mettre les pieds coté sud de la crête. Chute assurée.
Au sommet, vue bouchée. Coup d’oeil au GPS : 1789 ! Un sommet pourtant pas du tout révolutionnaire mais bien classique : Qui n’a pas déjà grimpé (plusieurs fois) le Rocher d’Aran ?
Vent désagréable. Photos rapides et retour, toujours tout en attention, vers le col d’Aran. La fine couche de neige vicieuse n’attend que nous. Quelques fonds de pantalons en attestent : « Il vous faut des semelles VIBRAM… ».
Retour sur histoire pour ne pas marcher sans savoir : VItale BRAMani, italien de Milan, perd, lors d’un accident dans les Alpes, 6 de ses amis en 1937. Parmi les motifs évoqués : ils étaient mal chaussés.
Le milanais se rapproche du fabricant de pneumatiques Pirelli pour concevoir de meilleurs semelles. Il dépose un brevet, en 1939, pour une semelle en caoutchouc au design bien particulier qu’il appelle « Carrarmato » (chenille de tank). Un nom qui colle bien à l’époque !
En 1945, une première usine est montée et, en 1954, la première ascension du K2 est réalisée par une équipe italienne chaussée de semelles VIBRAM. La saga pouvait commencer.
En 2016, sur le site du fabricant, la liste des clients est impressionnante : New Balance, The North Face, Meindl, Lowa, La Sportiva, Merrell, Nitro etc. Abus de position dominante. On ne sait. Tout comme il est difficile de savoir qui est propriétaire de la marque aujourd’hui.
Au début de la crête de Saubajot, le soleil apparait. La vue se dégage vers… le Sommet de Bars. Damned ! Nous étions partis 45 minutes trop tôt !
Pause casse-croûte méritée face à un maigre soleil. Angélique, « gardienne des sites », nous rappelle que les peaux de bananes mettent un temps fou à disparaitre et que l’on peut manger sans crainte celles des pommes bio. Sinon à quoi bon les acheter bio ! Le message est compris 5 sur 5. A notre départ, le terrain est passé au peigne fin.

Descendre la crête de Saubajot est une exercice plutôt sympa avec de belles vues au nord comme au sud. Mieux vaut être attentif sur une crête tout en rochers, plantés verticalement par des forces invisibles. Ne pas se tordre la cheville.
Passé la crête, séquence « roue libre » jusqu’au plateau du Benou et le parking.
Merci à Olivier pour son rythme plutôt « cool » et au final une sortie bien détendue. Pour le Sommet de Bars, ce sera pour le printemps prochain…
– par Beñat
Bernard Boutin
19 novembre 2016
– Le verdict du GPS (avec toutes les réserves habituelles à accorder à ces « engins ») : Dénivelé : 990 m, kilomètrage : 13 kms, durée de la sortie : 6h25, vitesse moyenne : 3,2 kms/h (heures marchées), point le plus haut : 1789 m, point le plus bas : 860 m
– L’équipe : Collective du CAF de Pau menée par Olivier Blanchet avec Thomas Blanc, Bernard Boutin, Jonathan Brisseau, Gilles Ginot, Julien Iche, Laurent Jalabert, Michel Leshauries, Angélique Masson, Claude Raboisson, Jacques Resplandy, Arnauld Soubies
– Les randos d’avant : c’est LÁ
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Bonjour Bernard,
« Il faut des Wibram » m’avait-on dit en haut du mont Perdu …… c’était des Salomon avec lesquelles j’avais parcouru quelques beaux sommets quand même, mais depuis, ce sont des Wibram !!!
Merci pour ces informations sur la naissance de cette technologie!
Jolie sortie à l’allure hivernale que ce rocher d’Aran que j’ai gravi une fois en circuit
Amitié montagnardes
Oui, mais en fait, il y a VIBRAM et VIBRAM. Je trouve que celles de mes La Sportiva s’usent très très rapidement. Trop rapidement car plus la « Carrarmato » (chenille de tank) est marquée, meilleure est l’accroche.
Moi aussi, en été, je « vote » Salomon. On y est tellement mieux.
A plus sur les sentes
Bernard