Escarilla : très beau clap de fin saison P/E 2025


descente vers le Pimindayhuelo

Plus bas : 1153 m Escarilla
Plus haut : 1973 m Punta Tarmañones
Dénivelé : 1232 m
Distance parcourue : 19,5 km
Participants : Olivier Jean, Didier Mazoin, Bernard Boutin
Temps : journée ensoleillée fraîche avec de fortes rafales de vent du nord dans l’après-midi

Date : 19 novembre 2025

Cliquez sur la première photo pour faire défiler la galerie. Crédit photo: Bernard Boutin

7h45, il y fait – 6°. Au col du Pourtalet, la brume et les nuages sont bloqués dans la vallée d’Ossau. Côté espagnol, pas un nuage. Le soleil se lève. Un grand classique mille fois répété…
Alors qu’il n’y a pas de neige à la station de Formigal, ni autour, les canons à neige fonctionnent à plein régime et les pistes sont déjà parsemées de « spots blancs ». Croisons des dizaines de voitures de salariés de la station qui montent préparer activement la saison de ski. ARAMON, gestionnaire de la station : redoutable d’efficacité. Jamais vu une telle anticipation de saison.
8 h, il fait – 5°. A Escarilla, pas le moindre souffle de vent. Beau soleil. Très belles ambiance pour démarrer une randonnée qui risque fort de clôturer la saison de sorties pédestres, une vague de froid neigeuse étant annoncée pour le début de la soirée.
Très vite, le soleil aidant, enlevons deux couches de vêtements, même si le sol est uniformément gelé. Croute de regel de la nuit. Montée au col de Tarmañones, arrivée sous la pyramide de la Punta de la Cochata et virons de 90°, à gauche, pour rejoindre la Punta Tarmañones. Pente ferme. Au plat sommet : pause. Devant nous magnifique vue vers la Sierra de Partacua et ses nombreux sommets à plus de 2700 : peña Telera, Pabellón, Puerto Rico, Peña Retona, Punta Escarra, Balsera, Peña Nevera, Collaradera, Pala de Ip. Orientée NE, la sierra est bien enneigée. Elle va attirer nos regards pendant de longs moments, pendant que nous descendons vers le barrage de Tramacastilla. Arrivé à proximité du barrage, prenons une direction ESE pour rejoindre un collet et descendre vers la Laguna Turbia (étang trouble). Au collet, pause casse-croûte face au soleil. Sommes bien. Personne aux alentours. Pas de vie animale non plus.
Derrière nous, au nord, les nuages tentent, sans grand succès, de passer la crête frontière. Comme d’habitude, la « divisora » joue pleinement son rôle. Nord encrassé, sud ensoleillé… sauf que soudain, le vent du Nord, soufflé par fortes rafales, dévale les pentes, nous rejoint et change totalement la donne : remettons en vitesse la deuxième et troisième couche, bonnets et capuches, gants d’hiver épais. Changement d’atmosphère radical.
Pas de sieste permise, reprenons, sans tarder, la descente vers la Laguna Turbia et son belvédère. Vent trop fort, trop froid pour prendre le temps d’y apprécier la vue qui plonge vers le secteur de Panticosa. Selfie à l’arrache, retour en arrière à l’étang (gelé) et longue descente vers le parking. Retour en zig-zags interminables, souvent entrecoupés de portions de « routes forestières ». Seul moment du jour, un peu désagréable. A mi-parcours, alors que le vent tombe, pouvons enlever une couche ou deux.
Pot à Escarilla, bien content de ce beau et long parcours (20 km) avec des vues magnifiques, qui nous ont accompagnées pendant de très longs moments. Bonne pioche pour une fin de saison. A refaire en essayent de « simplifier » le cheminement du retour. Place à la préparation du matériel de ski de randonnée.
A plus sur, non pas sur les sentes, mais bien sur les pentes.

– par Beñat

Les randos d’avant : c’est ICI

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