
Plus bas : 1530 m pk du 3è paravalanche au-dessus du caillou de Soques
Plus haut : 2690 m Dent de Soques
Dénivelé : 1430 m
Distance parcourue : 13,3 km
Participants : Olivier Jean, Xavier Damez, Bernard Boutin
Temps : belle journée ensoleillée
Date : 17 septembre 2025
Cliquez sur la première photo pour faire défiler la galerie. Crédit photo: Xavier Damez et Bernard Boutin
Huit jour plutôt, la Dent de Soques avait été gravie en partant du caillou de Soques. Voir : ICI. Finie la sortie, l’analyse du fond de carte Topopirineos laissait penser qu’une autre façon de monter à la Dent de Soques permettait un circuit plus varié avec d’autres sommets à la clef. Une bonne raison pour aller faire une reconnaissance qui démarre au 3è paravalanche au-dessus du Caillou de Soques.
Première découverte, le départ de l’ancien chemin (de berger) a été « gommé » lors de la mise en place du paravalanche. Reste à monter ferme dans le talus qui surplombe la route. Passé cet exercice et un bref secteur envahi de framboisiers et autres ronces, la sente apparait. Démarre alors une montée raide et franche dans une forêt de hêtres. La sente est bien visible, même si elle semble peu empruntée (si humide, fortes possibilités de glissades sur le tapis de feuilles). Après 250 m de dénivelé, arrivons au niveau du ruisseau du ravin d’Estrémère où nous quittons (trop tôt) la sente pour attaquer pleine pente, sur la rive gauche du torrent. Un peu compliqué à remonter. Pas de trace claire. Traversée du ruisseau « aléatoire », par deux fois. Rhodos et autres végétaux sous les pieds sur 100 m de dénivelé. Montons à 500 m à l’heure depuis le départ.
Des sentes animales deviennent plus lisibles. Elles nous conduisent à un « plaa » où les brebis passent l’été. Montée, sans difficulté, vers un col au bas de la crête de Peyrelue. Progression facile. Col atteint pour se rendre compte que la crête « n’est pas évidente ». Que ce soit à gauche ou à droite… Repartons direction SE, en courbe de niveau descendante, pour rejoindre le fond du talweg du « ravin d’Estrémère ». Pas de difficulté. Remontons le long du talweg. Pas d’eau dans le ruisseau. Sentes animales.
Sous la Coroneta (2513), partons plein Est. Sentes plus prononcées. Des cairns même. Passons sous l’Ouradé (2500) aux pentes improbables. Sa montée prévue initialement sera… pour plus tard. Laissons les sentes, orientée Est, pour rejoindre la crête frontière. Pentes assez fortes. Exercice pas pour une Mule ! Attention requise et crête atteinte. Assez escarpée sur quelques dizaines de mètres. Les copains à l’aise. La Mule et l’Intello : couple improbable pataud. L’âge vous avez dit !
Un collet et montée facile au pic Ferraturas (2641). Retour sur les sentes, découvertes il y a 8 jours.
Elévation tranquille jusqu’au bas de la Dent de Soques (2660). « Grimpette » facile pour rejoindre le sommet et pause déjeuner bien méritée.
A ce stade, de la « reco » que retenir ? Trouver une cheminement plus « cool » au sortir de la forêt, ne pas tenter de remonter la crête de Peyrelue, éviter de rejoindre la crête frontière à l’Est de l’Ouradé. Trois corrections à faire sur la trace GPX.
Repas avalé (toujours trop vite selon la Mule), retour sur nos pas pour longer, par au-dessus le « lac du Doigt » et descendre par un long vallon qui conduit au « plaa » longé à la montée.
L’intello, « fort » de son expérience sur le terrain, acquise une semaine plus tôt, passe le long de l’élévation 2598, descend, sur une centaine de mètres, en suivant une sente assez prononcée et bascule, à 90° à droite, pour « plonger » dans une pente en pierrailles qui finit au-dessus d’une falaise infranchissable. Damned ! Erreur d’aiguillage. Incompréhension. Qu’es aco ?
Retour en arrière et 85 m de dénivelé à remonter. Sans trace GPX à disposition, retour aux temps « héroïques » des Vérons et autres Russells qui remettaient sans cesse à l’ouvrage. Humilité. Chapeau les anciens.
Après être revenus en arrière, reprise de la descente sur l’épaulement suivi initialement et 100 m plus loin, basculement, à nouveau à 90° à droite, pour, à nouveau, descendre une « pente en pierrailles » tout à fait similaire à la précédente mais qui cette fois-ci conduit bien au « plaa » voulu et non pas à une barre rocheuse.
Retour en corrigeant la descente le long du bas du ruisseau du ravin d’Estrémères. Passage par sa rive droite et non la gauche du matin. Beau parcours final en forêt. Arrivée au 3è paravalanche, tous contents d’en finir après un circuit plus « buggy-buggy » que prévu.
Cette journée devait être plus compliquée que d’hab ! En voiture, arrivés à 200 m du tunnel du Hourat, embouteillage. Un camion avec une énorme remorque chargés de bottes de paille fait face à un bus qui vient de sortir du tunnel. Chaos circulatoire total. Voir photo. Il parait que cela est coutumier… Faire avec, avec le sourire !!!
A plus sur les sentes.
– par Beñat
Les randos d’avant : c’est ICI
ᵗ Séquence toponymie, science de l’incertitude (???), à la graphie incertaine. Source: Palay, Bérot, Bourbon, l’inspiration, internet
– Peyrelue (peiralua) du gascon petra + luna = pierre luisante
– Ouradé (oradèr) du prélatin ourade = troué, cavité
– Estrémère du latin extremus/estrem = zone à l’écart, éloigné, extrémité.
– Gabas du gascon gàbe = gave