
Plus haut : 2186 m pic de Chérueᵗ
Dénivelé : 1310 m
Distance parcourue : 19 km
Participants : Jean-Luc Paquet, Didier Mazoin, Olivier Jean, Xavier Damez et Bernard Boutin
Temps :
Date : 23 juin 2025
Cliquez sur la première photo pour faire défiler la galerie. Crédit photo: Bernard Boutin
Depuis Soques, montée à la passerelle sur le gave de Pombieᵗ, à la fin du bois (ᵗ= toponymie – voir au bas de la chronique). Commence alors une longue marche sur les vertes estives. Herbe haute et épaisse ondulant sous la brise. Fleurs à « gogo ». Festival d’odeurs multiples. Magie là-haut… jusqu’à ce que le rouleau compresseur des innombrables brebis, vaches, chevaux et autres transhumants, ne transforme la belle crinière en brosse taillée ras. Ne restera plus alors que les digitales empoisonnées et quelques autres. Tradition millénaire.
Au pont, direction les contreforts de la crête qui descend des sommets du Saoubisteᵗ, Chérue et Lavigneᵗ. Un parcours de 5,5 longs kilomètres d’estives, en balcon, au-dessus de la forêt, dominant le secteur de Campsᵗ et de Fabrègesᵗ. Une première cabane : Arrégatiou, une seconde : Saoubiste et une dernière : Chérue. De l’herbe d’estive tout du long. 40 à 50 cms de haut. Sentes camouflées. Fendons la marée. Belles ambiances. Cheminement plutôt cool : 200 mètres de dénivelé entre la passerelle sur le gave et la cabane de Chérue. Grimpeurs sous le charme malgré les modestes pentes. Le dur est à venir.
Izards en quantité entre les deux premières cabanes. Accueil agressif du border-collie à la cabane de Saoubiste. Continuation sur le balcon et arrivée à la cabane de Chérue. Cabanes bien loties du Parc National : toutes en bon état. Toutes modernisées. Traite mécanique à celle de la Glèreᵗ, accessible en quad, tout comme celle de Puchéoux, toutes deux vues en fin de parcours.
A la cabane de Chérue, montée au col (supérieur) de Lavigne (1926). Le parcours en crête démarre. L’Ossau domine. Observe. Présente son profil. Une seule pointe visible. Est-ce Pierre, est-ce Jean ? Massif, il nous réserve son « rein de Pombie ».
Pic de Chérue atteint facilement 2198. La Mule traine un peu. Sac trop lourd. Chaussures trop lourdes. Chaleur et fatigue accumulées. Elle est derrière, La Mule. Col de Magnabaigtᵗ 2072. Montée vers le col de Saoubiste. Un point culminant 2174. La Mule renâcle. S’arrête net et part en arrière pour rejoindre le col de Suzon par en-dessous. Les mules, c’est têtu. Impossible de les faire changer d’avis. Division du groupe. Colère intérieure.
Jean-Luc et Didier continuent vers le Saoubiste. Olivier, Xavier et la Mule font marche arrière pour rejoindre le GR qui monte au col de Suzonᵗ . Voir à la séquence toponymie, Suzon n’est celle que l’on imagine…
Regroupement au col, pause déjeuner et nouveau plan : Jean-Luc, Didier et Olivier partent pour le col du Soum de Pombie afin de rejoindre la crête de Moustardé pour ensuite basculer vers la passerelle sous la cabane de Puchéoux. Deux à trois kilomètres de plus et 100 mètres de dénivelé supplémentaires. Pourquoi pas ? Jeunes septuagénaires !
Xavier et La Mule, de leur côté longent par le nord, en descendant, la rallière de Pombie, pour rejoindre la cabane de la Glère. Pause à la cabane. Eau fraîche sur place. Bienvenue.
Jonction pour tous à la passerelle et retour à Soques. Plus ou moins contents selon les parcours accomplis…
A plus sur les sentes.
– par Beñat
Les randos d’avant : c’est ICI
ᵗ Séquence toponymie, science de l’incertitude (???), à la graphie incertaine. Source: Palay, Bérot, Bourbon, l’inspiration, internet
– Pont de Camps du gascon camp = champs
– cabane de la Glère du gascon glarè, glerè = graviére sur les bords du gave
– Magnabaigt du gascon baigt = vallée
– col de Suzon du gascon suzon, suson = en haut, supérieur. Par opposition à jusoû = inférieur, en bas
– Lavigne du gascon vinha, bigne = hauteur très escarpée, rocheuse (voir Vignemale)
– Saoubiste du gasco saubat = artigue réservée
– Pombie du latin pont + via = pont sur la voie (romaine)
– Fabrèges du latin fabricas = forges (des mines)