
Plus bas : 1727 m pk Anayet
Plus haut : 2425 m cuello de la Punta del Garmo
Dénivelé : 1010 m
Distance parcourue : 12,6 km
Participants : Emmanuel le Bayon, JP Gspann, JM Bongiovanni, Elodie Mourasse encadrés par Vincent Escoula et Bernard Boutin
Temps : fond de l’air froid et luminosité absente
Date : 16 mars 2025
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Crédit : Jean-Marc Bongiovanni et Bernard Boutin
La météo annonçait un meilleur temps dimanche que samedi et, ce fut l’inverse! Samedi très beau et dimanche peu de luminosité, en début de sortie, et carrément pas de luminosité au moment de la descente ! Merci les gars… Mais bon, Musk, l’IA et les autres arrivent. On est sauvé…
Bref, montée, un instant sur les pistes du Garmet, depuis le parking d’Anayet/Formigalᵗ, vers le secteur de la Glère de Anayetᵗ (ᵗ= toponymie – voir au bas du compte-rendu). Il fait -7° sans vent… ce qui nous épargne un ressenti de moins 10/12. Un moindre mal. A gauche la Punta de la Garganta, à droite les contreforts de l’Espelunciecha. Le cheminement est bien tracé dans la neige. Petite descente pour rejoindre le « Barranco » et le GR11 qui passe par son fond. Des coulées sont descendues des flancs SE de l’Espelunciecha. Classique : mieux vaut passer là à 9h du mat. qu’à 14h.
Remontée par une série de Z pour rejoindre le « pas de los Llanos ». En fait, il n’a pas de nom mais, comme il conduit au Llanos de Anayet et ses deux lacs, pourquoi ne pas l’appeler comme cela ? Sous le col, la mule souhaite être chaussée avec ses fer-couteaux. Motif : tôle sous les sabots…
Au collet, pause rapide. Il fait frais. Pas de soleil. Luminosité éteinte. Vue peu dégagée. Nuages bas par çi, par là. Continuation avec un cap qui conduit sous le Cuello de Anayet. Vers 2340, inflexion SO pour longer, par en-dessous, la crête de l’Anayet et rejoindre un autre « pas », au Sud-Est de la Punta del Garmo. Lui donner un nom : ce sera « el pas de la Punta del Garmo ». Deux baptêmes déjà : le « pas de los Llanos » et le « pas de la Punta del Garmo ». L’altitude favoriserait-elle l’imagination (facile) ?
Série de Z dans une neige légèrement poudreuse et bien tracée. Au pas, le temps se gâte. Le vent souffle ses bouffées d’air à – 7°. Quelques flocons. Luminosité toujours plus faible. Descente décidée. La montée, à pied, de la proche punta del Garmo, objectif du jour, sera pour une autre fois.
Bon ski dans une neige agréable sauf que le grand blanc ne favorise pas l’enchainement rapide des S attendus. Méfiance. Un ou deux strikes…
Arrivée sur le « replat de Anayet » (Llanos de Anayet). Progression, en pente douce, vers l’Espelunciecha qui domine au NE, avec ses 150 m de dénivelé à remonter. Pause casse-croûte. Rocher en guise de banc. Boissons chaudes bienvenues. Le lac de l’Anayet, l’Ossau : tous sont camouflés de blanc. Dommage. Même la Mule peste. Elle est devenue romantique à force de parcourir les Pyrénées.
Il neigeotte. La météo n’est pas censée s’améliorer. Votation pour savoir si monter ou non à l’Espelunciecha. Le grimper l’emporte. Montée rapide après un large Z. Crête finale étroite. Vue toujours aussi moyenne.
Peaux pliées. Recherchons, à quelques mètres sous nous, un passage pour descendre sur les pentes N. Grand blanc. Seules sont visibles, sur les premiers mètres, les traces trafolées que quelques intrépides cafistes palois (Xavier Damez était là la veille avec une collective). Sans un débriefing avec Xavier, la veille au soir, l’Intello n’aurait pas lancé l’équipe dans cette voie dont nous ne voyons pas où elle mène. Pente assez forte au début. Tout le monde passe sans difficulté. Vite, les pistes de Formigal apparaissent au loin. Cap est mis sur le « cuello de Espelunciecha ». Le « grand blanc » provoque deux strikes.
Les pistes rouges de la station de Formigal sont des bleues et les bleues des vertes. Descente, sans grand plaisir, sur une neige assez uniformément tôlée. Même les pistes de ski auront, à leur façon, contribuées à cette journée blanche.
Reste la très bonne ambiance du groupe. Le pot agréable à Laruns dans un nouveau bar. L’excellent gâteau d’Elodie qui a promis de faire circuler la recette ??? et aussi, l’impression d’avoir fait un beau parcours varié qui méritera d’y revenir tôt ou tard. Un jour de beau temps.
A plus sur les pentes.
– par Beñat
Les randos d’avant : c’est ICI
ᵗ Séquence toponymie, science de l’incertitude (???), à la graphie incertaine. Source: Palay, Bérot, Bourbon, l’inspiration, internet
– Anayet de l’aragonais anayóns = arándanos = myrtilles
– Formigal de l’espagnol hormiga = fourmi. Ce nom viendrait de fourmis blanches qui protégèrent la déesse Culivillas (sommet proche du Vértice), fille de Anayet et Arafita, dieux des montagnes.