Plus bas : 1670 m pk Bédéret
Plus haut : 2088 m Tuc des Arribans
Dénivelé : 740 m
Distance parcourue : 10,1 km
Participants : Christine et Jean-Philippe Floras, Franck Rouch, Bernard Boutin
Temps : grand beau frais.
Première et « petite » sortie en ski de rando de la saison entre le secteur Bédéretᵗ (ᵗ= toponymie – voir au bas du compte-rendu) et le Tuc des Arribansᵗ, à Luz-Ardiden.
Dès le parking de Bédéret, 5 à 10 centimètres de neige fraiche scintille au soleil, soleil qui nous suivra toute la journée. Fraicheur garantie : température à peine positive vers midi. De quoi prévoir quelques belles séries de S sur la poudre. Bonne pioche que d’aller, en une telle journée, tester le matériel et… « la Mule ».
Remontée « cool » en direction du col de Riouᵗ et inflexion pour rejoindre le sommet de l’Escalaborᵗ. Jean-Philippe trace devant, suivi par Christine. Cheminement agréable. Des randonneurs à ski un peu partout.
Franck teste son nouveau matériel et ses « vieux » réflexes. Première rando depuis 30 ans ! On revient toujours à ses premiers amours…
L’Intello fait avancer la Mule avec précaution, une vilaine tendinite est en embuscade. A l’Escalabor, dépeautage, claquement des attaches et c’est parti pour une belle série de S en direction de la cabane de Conquesᵗ. Ski facile pour tous sauf pour la Mule qui, dès le premier virage, ressent une banderille au-dessus du sabot avant gauche. Il ne lui faudra plus utiliser le bâton gauche. Pas si simple en début de saison alors que les muscles sont endormis et les réflexes enfouis.
De la cabane, remontée vers le Tuc des Arribans. Sabot sous le ski gauche pour la Mule. Peaux de « phoques » à changer ? Le reste de l’équipe sans problème.
La crête finale pour rejoindre le Tuc permet des vues à 360° magnifiques. La neige, un supplément d’émotions pour les pratiques montagnardes. Magie chaque année renouvelée. Quelle chance !
Arrivée au sommet et pause déjeuner. Néouvielle, Pique Longue, Munia, Vignemale, Balaïtous: les grands de ce monde s’offrent à nous. Régal.
Pause pas trop longue. Fresquitude ambiante. Claquement des attaches. Le cap est à nouveau mis sur la cabane de Conques. Séries de S sans difficulté pour Christine, Jean-Philippe et Franck. Les muscles de La Mule s’échauffent (trop) vite. Moins de souplesse pour elle. Un renforcement musculaire à faire ?
Sous la cabane, repeautage pour tous. Devons remonter vers le col de Riou sauf qu’une paire de peau manque à l’appel. Tombée du haut d’un sac mal fermé ! Impossible la voir sur les pentes au loin. Elle est dans un sac blanc… Sur la neige, privilégier les couleurs vives.
Il n’y aura donc pas de troisième remontée. La Mule : plutôt satisfaite. Elle en a plein dans les pattes ! Retour par la route enneigée. Plate – ou presque -, elle est le pensum du jour. Heureusement pas trop longue.
Pot de fin de journée à la Brasserie Toy. Double café, chocolat et bière selon les gouts. Satisfaction générale après une aussi belle journée et bonne neige.
A plus sur les pentes.
– par Beñat
Les randos d’avant : c’est ICI
ᵗ Séquence toponymie, science incertaine :
– Escalabor du gascon escala = passage difficile et raide sous un sommet. (échelle en esp.)
– Tuc des Arribans du gascon Tuc/Arribét = sommet/ruisseau. Le sommet qui domine les ruisseaux
– Col de Riou gascon riou = rivière (sous le col prend naissance le ruisseau de Bataillé
– cabane de Conques du gascon counquès = conque, demi-cercle. Cabane située au fond d’un demi-cercle.
– Bédéret du gascon bédoura, bédouret = bouleau
Crédit photo : Bernard Boutin
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La mule et l'intello 