TEC du Nouvel An 2024 : gastronomie d’abord !

arrivée au pic de la Gentiane (équipe 1)

Plus bas : 850 m Goust (Equipe 1), 554 m Barthèqueᵗ/Laruns (Equipe 2)
Plus haut : 1750 m crête de la Gentiane
Dénivelé : 1195+, 1505- (E1), 1348+, 1038- m (E2),
Distance parcourue : 16,7 (E1), 14,1 km (E2)
Collective du Club Alpin Pau :
– E1 : Marie Benichou, Julien Carles, Isabelle Etcharry, Catherine Tornier Dumas, encadrés par Jacky Gauzères et Juan-Miguel Izquierdo
– E2 : Benoit de Schepper, Jean Pierre Gspann, Olivier Jean, Christine Labourdette, Elisabeth Marque, Isabelle Molin encadrés par Bernard Boutin
Le temps : morne et frais. Rafales au pic Gentiane

Il s’agissait de bien entrer dans la nouvelle année 2024. Du point de vue randonnée, le temps frisquet, la luminosité « morne », les rafales sur la crête de la Gentiane gâchent un peu le plaisir. Belles vues toutefois vers le cirque de Besse, le Sesques et son capéranᵗ (ᵗ= toponymie – voir au bas du compte-rendu), l’Ossau ainsi que vers le vallon d’Arrioutortᵗ dominé par le Montagnon d’Iseye, l’Escalaᵗ et le Lasnèresᵗ. Neige chagrin de fin de printemps pour un 4 janvier !
Pas de quoi faire baisser d’un cran l’ambiance festive qui se traduit par une débauche gastronomique rarement égalée (en collective) : pain aux épices nappé de sucre glace (Elisabeth), cake au citron fondant (Isabelle), gâteau aux amandes (Catherine), traditionnels roscós espagnols (Juan-Miguel), sablés de Noël (Marie), tarte aux pommes (Jean-Pierre), biscuits aux noisettes (Christine), galette frangipane (Zaza), tablette de chocolat (Julien) et amandes enrobées de chocolat (Bernard). Manque de salé, manque d’alcool. Pas tout à fait : une bouteille de Proseco (Jean-Pierre), du génépi des Posets (Olivier)… et du rhum dans le gâteau de Catherine achèvent de faire monter l’ambiance. Le salé sera plus discret avec une pizza napolitaine (Jean-Pierre). En janvier 2025, veiller à équilibrer les apports caloriques.
Des dégustations qui se déroulent en deux temps. Au pic de la Gentiane et au bar-tabac de Louvie où les nouveaux géants les acceptent avec le sourire. Sympa et merci.
Les deux collectives se retrouvent au sommet de la crête (1750) en provenance du col de Besse. Pour le pic de la Gentiane, et sa célèbre borne, il faudra descendre en contrebas, à 300 m (1712). Un pic qui n’en est pas un, mais plutôt un promontoire avec vue vers le secteur du Gerᵗ, Amoulat, Arcizettes. Pourquoi l’avoir appelé pic ? En attendant, rafales de vent froides sur la crête. Les « festayres » se replient, derrière la crête, dans la forêt. Pas top pour la vue mais très convivial. Casse-croûte et moment traditionnel des TEC avec l’échange des clefs de voiture.
L’équipe Boutin était la première au sommet. L’équipe Gauzère sera la première, en bas, au parking Barthèqueᵗ. Bel équilibre. Tout le monde, il est content.
Les belles découvertes du jour pour beaucoup : le passage par la rive gauche de l’arrec de Besse, celui-par la rive gauche de l’arrec de l’Arrioutort et la cascade de Séris. A deux pas de Pau, il y a toujours à découvrir…
Sympa les TEC, penser à les mettre à l’honneur en 2024 : pour un même nombre de sorties, elles permettent de doubler les points de vue et autres curiosités.
A plus sur les sentes.

– par Beñat

Les randos d’avant : c’est ICI
ᵗ Séquence toponymie :
– Capéran de Sesques du gascon capéra = cloché, aiguille
– Arrioutort du gascon arriou/tort = ruisseau/méandres
– Barthèque du gascon bartèc = jeune hêtre pour la chauffage
– col des Tailladères du gascon talhade = passage étroit, défilé
– Escala du gascon escalà = passage difficile en forme d’escalier
– Lasnères du gascon las + nère = sombre, noire pour les schistes noir rencontrés
– Ger du gascon gèr, jèr, gérs = terrain gazonné sur la montagne
Crédit photo : Jean-Pierre-Gspann, Juan-Miguel Izquierdo, Bernard Boutin
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