
Plus bas : 500 m pont sur le Lalau/Castet
Plus haut : 1588 m soum de Sésérite
Dénivelé : 1160 m
Distance parcourue : 19,3 km
Participant : Bernard Boutin en solo
Météo : couvert, bruine et rafales, couvert
Sortie solitaire pour tester l’utilisation des bâtons alors que le poignet gauche souffre d’une mauvaise tendinite depuis 7 semaines ! Au programme, partir depuis le bas de la route forestière situé immédiatement au-dessus du village de Castet, à l’altitude 500, pour rejoindre le port de Castet et ensuite le Sésérite. Objectif : faire une boucle par et autour du sommet.
Forte douleur à vouloir placer une grosse pierre devant la roue avant de la voiture, garée sur une forte pente. C’est bien parti !
Temps maussade, luminosité absente. Longue série de Z montant sur un cheminement « cool ». Arrivée au plateau de Castetᵗ (ᵗ= toponymie – voir au bas du compte-rendu) et inflexion sur la gauche pour rejoindre l’abreuvoir de Lourziou. Route forestière depuis le départ. Déjà 6,2 km dans les pattes. Il faudra les refaire au retour. Bonne nouvelle, pas de problème à utiliser les bâtons.
A l’abreuvoir commence la boucle sauf que celle-ci devait se faire dans le sens des aiguilles d’une montre et qu’au-dessus, un gilet orange, arme à l’épaule, observe la vallée en attendant d’éventuels sangliers. Colère. Pas question de partir dans sa direction. Une battue en cours non signalée.
Plan B, partir au fond du vallon, vers le Coutchet pour grimper au Sésérite par la descente initialement prévue. Nouvelle route forestière (qui arrive d’Aste-Béon cette fois-çi) et un 4*4 de chasseur, puis un second, un troisième. Au final six 4*4 en tout jusqu’au fond du Coutchet. Bonne pioche pour cette sortie : salon du 4*4 d’occasion ! Au dernier 4*4, je peux enfin attaquer la pente pour rejoindre la forêt de Lersᵗ et le Sésérite. 9,5 km de pistes depuis le départ !
Les chasseurs, au-loin, redescendent. Ils tirent par les pattes un sanglier qui glisse sur la pente. Pas de cadeau pour l’animal (mort). Fractures multiples. Ils rejoignent le 4*4, libérant ainsi la place. Un épisode désagréable se termine.
Remontée vers le bois. Pas un cairn et de maigres sentes camouflées par les feuilles. Progression pas simple sans GPS. Je suis la trace du sanglier qui a glissé depuis « là-haut ». Arrivée à un collet et le Sésérite est juste devant. La grisaille ambiante se transforme en crachin.
Au sommet, bruine et rafales. Une photo pour prouver un passage rapide. Il n’y aura que 4 photos au final pour toute la « course ». Descente en suivant. Deux randonneuses arrivent. Seules personnes croisées de la journée (en dehors des chasseurs). « Bonjour, au-revoir ». Pas de bla, bla sous la bruine et les rafales.
Longue descente pour rejoindre l’abreuvoir de Lourziou. Un (petit) rayon de soleil apparait. Pause méritée sur la pente, au-milieu des fougères. Il est 13h20 après un départ à 8h20. Grisaille toujours. Pas de luminosité. Reprise de la descente. Abreuvoir atteint en 5 minutes et retour par l’aller.
Coutchet, Lers, le Sésérite : un beau coin. Y revenir sans chasseur, en pleine floraison printanière et sous le soleil. Se garer plutôt au Port de Castet, histoire d’éviter sa montée et sa descente qui cumule tout de même 7 km.
A plus sur les sentes.
– par Beñat
Les randos d’avant : c’est ICI
ᵗ Séquence toponymie :
– Lers du gascon lers = vallée suspendue (d’altitude)
– Castet du gascon castèt pour château, habitation seigneuriale, bourg fortifié (Palay)
– Coutchet, Sésérite : pas d’idée. En avez-vous ?
Crédit photo : Bernard Boutin
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