
C’est une des choses les plus surprenantes qui frappe le randonneur entre avril et juin : en bas dans les vallées, c’est le printemps, voire l’été. Il fait chaud. La nature est en pleine croissance. Les fleurs abondent.
Pendant ce temps-là, là haut sur les sommets, la neige reste omniprésente, la terre ne reverdit pas encore. Le contraste est total pour celui qui a la chance de pouvoir passer de l’un à l’autre.
Montée, depuis Soques, par la val d’Arrious au col du même nom. A mi-chemin, la neige est là et les crampons sont utiles. Descente vers le lac d’Artouste, pour éviter le passage d’Orteig enneigé, montée vers le refuge d’Arrémoulit. Pause fruits-secs. Montée vers le col du Palas (2517m) par une longue combe toute enneigée, parcourue, elle-aussi, crampons au-pied depuis le refuge.
Au col, casse-croute en compagnie d’un rongeur, de la taille d’un cochon-dinde. Un campagnol terrestre appelé aussi rat taupier. Malin, il se fait voir 3 fois mais ne me laisse pas le temps de le photographier. Comment peut-il bien vivre à plus de 2500 m d’altitude, entouré de neige et de cailloux ?
Une sortie, rendue exigente par la neige, mais sous un beau soleil. Pour en savoir plus : Voir le diaporama.
– par Bernard Boutin
Le verdict du GPS : 1425m de dénivelé montant, 17,3 kilomètres parcourus, 5h43 de marche effective pour 8h37 de sortie.
Affluence : croisé personne durant toute le montée. A la descente, croisé un groupe et un berger au val d’Arrious.